Emmanuel Macron est réélu pour un second mandat à l'issue du vote du second tour ce 24 avril 2022 pour l'élection présidentielle française. Emmanuel Macron a tous les projecteurs braqués sur lui depuis plus de cinq ans. Il reste pourtant des choses méconnues sur cette personnalité, comme le fait qu'il n'ait pas eu d'enfants.
Dans l’émission « Au tableau », diffusé sur C8, le politique avait alors fait face à une interrogation sur un sujet particulièrement personnel : "Ça ne vous manque pas de ne pas être père ?"
Légèrement décontenancé, Emmanuel Macron a alors répondu : "C'est un choix que j'ai fait. Ma femme Brigitte, elle avait trois enfants. Il y a en a qui étaient grands quand je les ai connus et il y en a une qui était plus petite. La dernière, elle avait votre âge. Et après, on s'est posé la question et moi, j'ai considéré que le plus important, c'est qu'on élève bien ses enfants, qu'on les aime. Et puis moi, j'ai sept enfants…"
Il est en effet très proche de ces bambins -dont il n'est pas le père biologique- qui le surnomment "daddy" et ils étaient présents lors de son grand meeting à La Défense Arena au début du mois d'avril.
A l'aise devant ce public d'élèves âgés de 10 à 11 ans, l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande a expliqué qu'être père aurait été un choix "égoïste" : "Il y a plusieurs types de famille et ce qui compte, c'est que ce soit à chaque fois un projet d'amour. Le plus insupportable, c'est une famille où les gens ne s'aiment pas et donc nous, nous avons fait le choix de ne pas avoir d'enfants pour moi parce que ça aurait été un choix un peu égoïste, je pense. Ça ne me manque pas parce que j'aime les enfants de Brigitte comme si c'était les miens et que j'aime nos petits-enfants comme si c'était les miens."
La paternité d'Emmanuel Macron a souvent été sujette à questions. Nicolas Sarkozy, père de quatre enfants, avait estimé, en off, que le jeune président peinait à imposer son autorité pour des raisons d'ordre personnel : "Le fond de l'affaire, c'est qu'il n'a pas d'enfants." Un jugement qu'il a peut-être depuis revu après ces cinq années d'exercice. L'ancien président a par ailleurs affiché officiellement son soutien au sortant pour la présidentielle dont le second tour, ce 24 avril, a opposé l'actuel président à Marine Le Pen.