S'exprimant sur le décès de son agent de sécurité, Barthelemy Dias a récusé la thèse de la mort naturelle.
Selon le maire de Dakar, son garde du corps Bassirou Diop serait mort suite aux tortures qu’il aurait subi lors de leurs arrestations ses camarades et lui sis à Alou Kagne, par les éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).
Mais les allégations de Barthélémy Dias contrastent avec le certificat médical de décès, signé par les experts médicaux du laboratoire d’anatomie ainsi que de cytologie pathologiques.
Bassirou Diop, garde du corps de Barthélemy Dias est décédé suite à une insuffisance cardiaque aiguë due à une cardiopathie hypertrophique décompensée, selon les conclusions de l’autopsie pratiquée à l’Hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) de Grand-Yoff.
Ce qui présente une cardiomégalie sévère, qui se caractérise par une hypertrophie du myocarde (muscle cardiaque) ainsi qu’une congestion viscérale généralisée.
Des contusions localisées à la paroi thoracique droite et à l’estomac ont également été révélées par les examens, mais celles-ci n’ont pas été identifiées comme des causes directes du décès.
Ce résultat laisse penser à une mort naturelle, étant donné que la cause principale est identifiée comme une maladie cardiaque (cardiopathie hypertrophique décompensée), qui constitue une condition médicale intrinsèque.
L'autpisie certificat ne cite pas les contusions comme causes directes. Ces contusions n’ont pas conduit au décès.
Bassirou Diop, un des gardes du corps de Barthélémy Dias, qui était en détention depuis les évènements de Saint Louis durant la campagne électorale, a perdu la vie ce samedi dernier.