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Mbour : un enseignant égorge, devant son fils, sa femme enceinte de 9 mois

Tragédie à Mbour. Un Professeur atteint de la maladie d'Alzheimer, a égorgé, devant son fils, sa femme enceinte de 9 mois.
Couteau Sang Knife Blood Murder
Couteau Sang Knife Blood Murder

Professeur dans un établissement scolaire de la Petite-Côte, Matar Seck a atrocement ôté la vie de son épouse, enceinte de 9 mois. En effet, selon des informations de L'OBS, l’enseignant a égorgé sa femme qui était allée lui rendre visite dans le village où il était en service. Seulement, après 4 ans de détention à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Mbour, Matar Seck sera «sauvé» de la prison par une expertise médicale attestant qu’au moment des faits, il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales, car atteint de la maladie d’Alzheimer.

Le jour des faits, relate L'OBS, Fatou Thiam, épouse de Matar Seck, en état de grossesse très avancé, décide, avec son garçon de 3 ans, de rendre visite à son mari à Thiadiaye où il est affecté comme professeur. Aux environs de 9H, après avoir accueilli sa femme et son fils, Matar propose de leur préparer le petit-déjeuner. Mais, il va subitement changer d’avis, laissant sa femme et son fils allongés à l’attendre. Grosse sera la frayeur de Fatou quand, subitement, Matar a surgi devant eux, une machette à la main.

Il va s’acharner sur sa femme et réussit à lui trancher la gorge. Son forfait commis, Matar abandonne le corps sans vie de sa femme près de son fils et se dirige, avec l’arme du crime, dans la cour de la maison. Là, il rencontre une jeune fille de 15 ans qui, prise de panique, va prendre ses jambes à son cou, en usant de ses cordes vocales pour alerter les voisins. Matar Seck est arrêté et placé sous mandat de dépôt à la prison de Mbour.

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En 2024, devant le Juge de la Chambre criminelle de Mbour qui lui a lu l’ordonnance d’inculpation, l’accusé soutient qu’il ne se souvient de rien. L’enseignant indique à la barre que le meurtre de son épouse lui a été raconté par des membres de sa famille. Seulement, dès l’entame du procès, son avocat a sollicité un renvoi pour soumettre son client à une expertise médicale. Matar devra son salut aux résultats de cette expertise qui le sauvera de la prison car, «atteint, au moment des faits, de déficience mentale».

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