Alors que les Sénégalais sont confrontés à une flambée des prix de l’électricité qui frôle désormais l’indécence, il paraît totalement aberrant que le continent qui dispose de la moyenne d’ensoleillement la plus élevée, ne puisse pas bâtir des stratégies durables pour tirer pleinement profit de ses capacités en énergie solaire. C’est pourquoi Khalifa Sall veut « une stratégie nationale portée à échelle régionale pour exploiter une source complémentaire et renouvelable d’énergie, afin d’éviter de rendre l'économie de notre pays dépendante des combustibles fossiles ».
Ce qui va permettre de son avis d’anticiper sur les 30 ans à venir et la fin de l’extraction de nos gisements de pétrole et de gaz, de sorte à préparer la résilience économique de notre pays. Le Plan Énergies 2030 vise selon lui, à changer radicalement la trajectoire d’atteinte de cet objectif par des mesures importantes et des projets structurants qui visent à renforcer, réorienter et innover dans les principales sources et utilisations de notre énergie.
Il s’agira ainsi de mettre en place des bâtiments en favorisant les matériaux locaux, de créer un programme national de l'électromobilité, en soutien au programme Villes vertes, un projet national de “Toits Solaires” est prévu pour les habitats et bâtiments recevant du public.
Dans le projet de société, il est aussi question de renforcer la préservation des ressources, l’économie et la réduction des pertes d’énergie. Un Conseil national de concertation sur les énergies, le pétrole et le gaz se tiendra en plus le programme national d'économie et d'efficacité énergétique sera beaucoup plus élaboré.