Que s'est-il passé ? Durant toute l’audience, les juges étaient au nombre de cinq (5), impair, comme prévu par la loi. Seulement, au moment de rendre la décision, le Premier président est revenu avec trois autres juges, ce qui fait qu’ils étaient au nombre de 4 magistrats. « Les Echos » a cherché à trouver l’explication et a découvert que la magistrate Aïssatou Diallo a quitté ses collègues pour ‘’convenances personnelles’’.
Elle a expliqué des raisons de famille, ses enfants, etc. La même source a appris, cependant, que la dame voulait que le président vide le dossier sur place, puisque la loi le lui permet, à son avis. Cela aurait expliqué son attitude. Il semble en effet qu’elle n’a pas été du même avis que le Premier président sur le recours de l’Agent judiciaire de l’Etat.
Tout de même, son comportement a quelque peu frustré le Premier président qui ne l’a cependant affiché devant le public. Ce qui est clair, c’est cela qui a été mentionné dans le plumitif d’audience. Puisqu’il faudra expliquer pourquoi la composition était au nombre de quatre au moment du verdict.
Selon ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce samedi, c’est “faute professionnelle” que la concernée risque de regretter, puisqu’elle enfreint son serment. A en croire le journal, les magistrats ont prêté serment de garder secrets des délibérés. Ce qui les oblige à ne pas parler. De même, ils ne doivent pas montrer tout comportement qui pourrait indiquer vers quel bord penche leur avis. Aussi, ajoute la même source, si le président de la Cour suprême fait un rapport qui sera transmis au ministre de la justice, il appartient à ce dernier de décider s’il doit ou pas activer l’IGAJ.