Le nombre de malades infectés a doublé en moins d’une semaine. Mercredi dernier, les autorités sanitaires de la région, notamment le directeur régional de la santé informait, à la mi-août, de l’admission de 47 patients atteints par l’épidémie. En sus des cas confirmés, le responsable du service régional de l’éducation et de l’information pour la santé, Ismaïla Ndiaye, repris par l’APS, indique du recensement de 370 cas suspects sur le territoire régional. Mais, un plan de riposte est en train de se faire pour détecter et recenser les cas de chikungunya.
« Nous avons élaboré un bon plan de lutte, pour une recherche active des foyers de contamination de la maladie de chikungunya » a confié Ismaïla Ndiaye à l’Aps. Il assure de la mise en œuvre de campagne de sensibilisation et de prévention de l’épidémie dans la région de Kédougou. Le chikungunya est une maladie virale transmise aux humains par les moustiques provoquée par le virus du chikungunya (CHIKV), un virus à ARN appartenant au genre alphavirus de la famille des Togaviridae.
Le nom de « chikungunya » est dérivé d’un mot de la langue kimakonde qui signifie « se déformer ». Le chikungunya provoque une fièvre et des douleurs articulaires sévères, souvent handicapantes et de durée variable.
Les autres symptômes possibles comprennent une tuméfaction des articulations, des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées, de la fatigue et des éruptions cutanées. Les cas sévères ou mortels de chikungunya sont rares, et sont généralement associés à l’existence d’autres pathologies. La dengue et la maladie à virus Zika ont des symptômes similaires à ceux du chikungunya, ce qui peut facilement donner lieu à un diagnostic erroné. En raison des difficultés de notification et de diagnostic, le nombre de personnes infectées par le chikungunya est sous-estimé. Il n’existe actuellement aucun vaccin homologué ni traitement spécifique pour les infections par le virus du chikungunya.