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Explosion de gaz Derklé : Pétrosen (aussi) enquête

L'enquête sur l'explosion d'une bonbonne de gaz à Dieuppeul-Derklé, causant la mort de 7 personnes d'une même famille, connait de nouveaux développements
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L'enquête sur l'explosion de la bonbonne de gaz à Derklé se poursuit. Le commissariat de Dieuppeul en charge du dossier a adressé une perquisition à la Société des pétroles du Sénégal ( Petrosen) pour expertise. Ils ont mis à leur disposition les deux bouteilles et les becs à gaz, rapporte L’Observateur.

Selon les informations du journal, toutes les personnes pouvant intéresser l'enquête ont été auditionnées. Les familles Diouf et Diagne qui ont perdu plusieurs membres dans ce drame se sont constituées partie civile. Elles ont commis des avocats pour défendre leurs intérêts.

Dans le cadre de l’enquête, deux boutiquiers du quartiers qui détenaient les bouteilles de cette marque ont aussi été auditionnés. Les marchands ont fourni les filiations de leur fournisseur basé à Sacré-Cœur. Ce dernier a aussi été entendu par la police et a réfuté toute responsabilité. Les rapports d’expertise seront communiqués très prochainement.

La piste du téléphone portable écartée

Après l’explosion de gaz qui a fait des morts à Derklé, une rumeur persistante avait circulé, prétendant que l’une des victimes, Sagar Diouf, qui préparait le repas au moment de l’accident, avait le téléphone collé à l’oreille. Sa présumée communication aurait déclenché l’explosion.

Dans sa parution du journal, L’Observateur renseigne que cette thèse s’est avérée fausse. Les réquisitions de la Sonatel ont confirmé que la dame n’a reçu ni émis d’appel les instants précédant le drame. Les autres victimes n’étaient pas en communication non plus. La même source indique que « les téléphones des victimes étaient sous scellés ».

Une dame nommée A. Davega avait contribué à alimenter la rumeur. Après avoir diffusé l’infox dans un groupe WhatsApp. Elle s’était même lancée dans la sensibilisation sur les dangers supposés de l’utilisation du téléphone à côté d’une bouteille de gaz allumée.

L’Observateur informe que cette dernière a été convoquée par les enquêteurs pour renseignement. Lors de son interrogation, elle a déclaré s’être fondée sur une rumeur pour diffuser le «message» avant de présenter ses excuses.

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