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Les derniers instants du présumé homosexuel brûlé

La femme de ménage du présumé homosexuel déterré puis brûlé à Kaolack relate les derniers instants de son patron
Une-manifestation-le-20-février-2022-à-Dakar-appelant-à-des-mesures-répressives-plus-strictes-contre l'homosexualité
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La stupeur s'est emparée de la société sénégalaise après la mise en ligne d'images d'une violence inouïe. Dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 octobre, à Kaolack, ville de 300.000 habitants au sud-est de Dakar, le corps d’un homme a été exhumé par un groupe d’individus pour être ensuite trainé au sol et brûlé sur la place publique.

 Une scène filmée puis relayée sur les réseaux sociaux.  Ch. Fall meurt et laisse derrière lui des proches. Parmi eux, sa femme de ménage qui a évoqué les derniers instants de son patron.

"Pendant ses derniers instants, quand il a senti que la maladie le dominait, il a quitté sa demeure à Ndangane pour rejoindre celle de sa maman au quartier Sara. Cette maison, elle l’avait construite avec ses propres moyens. C’est dans cette maison qu’il est décédé", a confié sa domestique

Avant, Ch. Fall a fait un rêve bizarre dans lequel il a vu un chien dépecé dont il se disputait la viande avec sa maman à qui il a confié il ne survivra pas et que décédé, il souhaité être inhumé à son domicile à Ndangane. Malheureusement, ses voisins s’y sont opposés", relate-t-elle, dépitée.

Au Sénégal, pays à 90 % musulman, les relations entre personnes de même sexe sont considérées comme un délit pénal passible de un à cinq ans de prison.

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