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Manif': les femmes juristes dénoncent la répression contre des femmes exerçant leur métier

Femmes jruistes
Femmes jruistes

Dans un communiqué rendu public, la structure exprime sa surprise et consternation suite à la décision du chef de l'État d'abroger le décret portant convocation du corps électoral repoussant ainsi l'élection présidentielle qui devrait se tenir ce 25 février. « Cette décision empêche les populations d'exercer leur citoyenneté en choisissant souverainement, et conformément à l'agenda républicain, la personne qui doit conduire les destinées du pays » mentionne le texte. Elle est également à l'origine du climat délétère et de violence qui règne sur le pays depuis son annonce, poursuit le communiqué.

À cet égard, I'AJS « condamne fermement la répression, non pas légitime et encadrée, mais violente et aveugle exercée sur les populations dans leur liberté d'expression et leur droit à manifester ainsi qu'à l'égard des journalistes, notamment des femmes, dans l'exercice de leur métier ».

Par ailleurs, elle réaffirme son attachement indéfectible à la préservation de la dignité humaine. Devant la gravité de l'heure, qui marque un tournant majeur et critique dans la vie de notre pays, l'AJS exhorte les autorités et institutions compétentes à veiller au respect de la constitution dans sa lettre et son esprit, ainsi que du calendrier électoral, pour des élections inclusives, transparentes, régulières et crédibles.

Et l'AJS a invité les acteurs de la vie politique à sauvegarder les valeurs traditionnelles d'éthique, de démocratie et de dialogue, gages de stabilité et de paix sociale, qui ont toujours fait la fierté du Sénégal.

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