L’ancien ministre de l’Energie a déposé une plainte contre le patron de Tracto Service Équipement (Tse), au niveau du Doyen des juges. Il poursuit Cheikh Amar poursuivi pour « tentative d’extorsion de fonds, faux et usage de faux en écritures privées, dénonciation calomnieuse et association de malfaiteurs ».
Le doyen des juges a imputé la plainte au juge du deuxième cabinet qui est déjà saisi du premier dossier qui oppose Samuel Sarr à Cheikh Amar.
Sur l’affaire des 2 milliards, Cheikh Amar prétend lui avoir remis ladite somme à charge de la remettre à Maitre Abdoulaye Wade.
En un mot il l’a mandaté et qu’en cette qualité il aurait détourné cette somme à des fins personnelles puisque selon lui il ne parvient pas à ce jour à justifier si son destinataire a effectivement reçu cette somme et ce, malgré toutes les démarches entreprises.
D’abord la somme de 2.000.000.000 FCFA dont il fait état est une dette due à Maitre Abdoulaye Wade sur plus forte somme, explique Samuel Sarr.
En effet, Cheikh Amar avait bénéficié de Maitre Abdoulaye Wade un prêt d’un montant de 7.935.171.308 F CFA, accuse l’ex-ministre.
Et qu’il avait été chargé, par Maitre Abdoulaye Wade, du recouvrement amiable de cette somme entre les mains de Cheikh Amar, le débiteur. Ce dernier a remboursé la somme de 2.000.0000.000 FCFA et devait la somme reliquataire de 5.935.171.308 FCFA.
Au vu des lenteurs et dilatoires de Cheikh Amar quant au remboursement amiable du prêt, Maitre Abdoulaye Wade avait commis Maitre Mohamed Seydou Diagne pour initier une procédure de paiement et de validation d’hypothèque contre lui, précise Sarr
Par la suite, il a instruit son avocat de noter son désistement en tenant comptes des bons offices de leur entourage et des difficultés financières invoquées par Cheikh Amar.
Ce qui a donné lieu au jugement n ° 660/19 en date du 09 mai 2019 du Tribunal de commerce hors classe de Dakar.
Cheikh Amar qui sait pertinemment que Maitre Abdoulaye Wade mandant Samuel A Sarr et propriétaire de cet argent lui en a donné quitus, utilise
Selon l’ex-ministre de l’Energie, Cheikh Amar utilise cette plainte comme moyen de chantage contre sa personne pour lui soutirer de l’argent surtout que, par ces temps qui courent, « il n’est plus dans les grâces du pouvoir actuel et traverse le désert. »