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Rentrée : 300 écoles ont effectué le 'ubbi téy jàng téy' sous les eaux

Quelques 300 écoles encore envahies par les eaux de pluie
Ecoles sous les eaux
Ecoles sous les eaux

L’école a repris ce jeudi 5 octobre 2023 pour plus de 4 millions d’écoliers, dont 2 749 164 dans le public. Selon un rapport sur le secteur de l’Education, le Sénégal dispose 14 325 écoles et établissements scolaires dont 13 529 du public, répartis dans 16 académies et 59 Inspections de l’Education et de la Formation.

‘’Près de 300 écoles, dont une centaine dans une situation critique, sont envahies par les eaux de pluie ’’, a signalé Mohamed Moustapha Diagne dans un entretien avec l’APS. De ‘’façon moins grave, les 200 autres connaissent des problèmes d’évacuation des eaux de pluie, mais, pour l’écrasante majorité, la rentrée s’est déroulée normalement’’, s’est-il félicité.

Il assure que toutes les dispositions ont été prises pour que la rentrée se fasse dans les meilleures conditions. ‘’Les mesures, en ce qui concerne le nettoiement des écoles et leur mise à disposition, ont été prises aussi bien pour le personnel que pour les élèves afin qu’ils puissent entamer les cours dans la semaine dans ces écoles impactées par les eaux de pluie’’, a expliqué M. Diagne. Pour l’évacuation totale des eaux des écoles, il a souligné la nécessité d’attendre ‘’la fin de l’hivernage’’ pour mener ce travail avec les collectivités territoriales et les services dédiés, comme les sapeurs-pompiers.

‘’Si on enlève les eaux alors que l’hivernage n’a pas encore dit son dernier mot, dit-il, cela risque d’être compliqué.’’ ‘’Ce travail se fera au niveau des écoles. Au plus tard le 15 novembre, ces écoles seront mises à la disposition du personnel’’, a fait savoir Mohamed Moustapha Diagne. ‘’ (…) Jusqu’au mois d’octobre, on reçoit des pluies. Dès la fin de l’hivernage, ces écoles-là seront vidées des eaux, nettoyées et désinfectées’’, a-t-il assuré.

Concernant l’effectivité du concept « ubbi téy jàng téy », Mohamed Moustapha Diagne a annoncé que les administrations des écoles envahies par les eaux de pluie vont organiser des cours de rattrapage pour compléter le quantum horaire. « Il y a l’esprit du +ubbi tay jàng téy+, malgré quelques contraintes liées aux eaux de pluie surtout (…)’’, a-t-il salué. Avant l’adoption de ce concept, dit-il, certaines écoles, ‘’pour des raisons non acceptables, commençaient les cours au mois de novembre et même au mois de décembre."

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