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Sénégal : les réserves des banques de sang presque épuisées

Les stocks de poches de sang dans les hôpitaux du Sénégal sont au niveau le plus bas.
Sénégal, les banques de sang au bord de la rupture
Sénégal, les banques de sang au bord de la rupture

La situation est critique. Les appels aux dons n'y ont rien fait : les stocks sont au plus bas. il n’y a pas plus pratiquement de sang dans le pays et les hôpitaux sont en dessous du seuil de sécurité depuis plusieurs jours, alerte le centre national de transfusion sanguine (CNTS). À Dakar comme à l’intérieur du pays, une tragédie guette les demandeurs de sang. Le CNTS passe un appel aux dons presque désespéré. 

Pour Dakar, le CNTS ne dispose que de 48 heures de réserve pour assurer une distribution normale, ce qui est particulièrement peu. Dans la capitale, les malades cherchent eux-mêmes du sang.

Il n’y a plus de stock de sang disponible à Thiès et à Diourbel. Dans la capitale du Baol, pas une goutte de sang depuis 15 jours. À Kolda, il n’y a que 12 poches de sang disponibles, 10 à Tamba.

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Des donneurs ont été même payés mais ils n’ont pas répondu à l’appel.

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À Louga, les poches de sang sont très loin de satisfaire la demande. À Saint-Louis, on craint pour l’après-ramadan.

Le Sénégal a eu l’année dernière un déficit de 65.000 poches de sang alors que les besoins sont estimés à 170.000 poches à recevoir par an. Soit 105.000 poches de sang collectées. Un gap énorme à combler. D’autant plus que le système de transfusion sanguine a souffert de la crise sanitaire avec la survenue de la pandémie de Covid-19. 

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Une poche de sang coûte près de 45 mille francs CFA. C’est le prix à payer entre le personnel, le carburant, la collation aux donneurs, les réactifs pour tester le sang, la préparation pour le patient, pour que chaque poche puisse être introduite dans le circuit du bras à bras. Le financement est assuré par l’Etat à hauteur de 40% les partenaires à hauteur de 30% et le reste des 30% provient des activités générées par le Centre de transfusion.

Un modèle de gestion qui pèche dans la traçabilité de 80% des poches de sang. Ce qui se traduit par une perte de la traçabilité d’au moins 3,6 milliards de francs CFA du budget, si on prend en compte le prix de la poche et le nombre de dons de l’année.

Au Sénégal, chaque jour 5 femmes au moins perdent la vie en couche car manquant de sang.

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