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Un point Wave braqué : un malfrat tué, un policier touché par balle

&nbsp;Un<a href="https://www.pulse.sn/news/societe/braquage-a-touba-un-assaillant-tue-2-millions-fcfa-emporte-arme-et-munitions-saisies/09wdc79"> <em>braquage</em></a><em> </em>d'un point Wave à Kaolack notamment à la Cité Médina Baye a abouti à mort d'homme. Deux blessés graves, dont un policier atteint par balle, ont été enregistrés.
braquage armée
braquage armée

Le week-end fut mouvementé à la cité religieuse de Médina Baye où des affrontements sanglants ont éclaté entre jeunes et une bande de cambrioleurs armés. L’incident a eu lieu dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juin 2024. Selon des sources de l’Observateur, tout est parti d’un projet de cambriolage parfaitement planifié par une bande de 10 malfaiteurs lourdement armés. Ils voulaient cambrioler l’agence Wave sise à Médina Baye (Kaolack) et faire main basse sur les fonds qui y sont stockés.

Le gang, dirigé par S. Ngom, a volé un des véhicules 4x4 de la Senelec de Ngane-Saer. Munis d’armes à feu et d’armes blanches, ils embarquent dans le véhicule volé et foncent en direction de l'agence Wave» de Médina Baye. Une fois à proximité, les malfrats mandatent deux des leurs pour neutraliser les deux vigiles en faction sur les lieux. En brigands aguerris, ces deux lièvres vont prendre de court les deux vigiles qui, assommés et ligotés, seront isolés dans un coin.

  • Le film du braquage

Cette mission accomplie, le commando armé met en branle l’acte 2 : l’attaque de l’agence «Wave» de Médina Baye. Le braquage est lancé aux environs de 4 heures du matin. Profitant de la pénombre et du calme à cette heure indue, les membres du gang lancent l’assaut en défonçant les portes pour atteindre le compartiment des caisses censées renfermer la recette journalière de l’agence.

Malheureusement, c’est alors qu’ils défonçaient les portes que l’un des délinquants va malencontreusement appuyer sur un bouton qui déclenche l’alarme de l’agence. Une puissante sonnerie de détresse alerte le voisinage, tirant de leurs lits, certains habitants de la cité religieux.

Mobilisés comme un seul homme, ces derniers, aidés des conducteurs de motos Jakarta, alertent les limiers du commissariat de police de Ndorong. Avant l’arrivée de la police, les populations se ruent vers l’agence Wave, encore tenue par la bande de 10 malfaiteurs armés. Assaillis par une foule de jeunes déterminés, les malfrats qui craignaient visiblement pour leur vie, choisissent de vider les lieux.

  • Le cerveau tire sur un policier

L’opération ayant pris une tournure autre, S. Ngom et sa clique vont user de tous les moyens de dissuasion, tirs de sommation y compris, pour se frayer un passage et rallier leur véhicule. Un ultime recours qu’une partie du gang va réussir. Ils vident les lieux à bord du véhicule volé, abandonnant sur place deux des leurs : Ie cerveau présumé, S. Ngom et un de ses lieutenants (non encore identifié).

Braquage en Casamance

Braquage en Casamance

Abandonnés à la merci d’une foule grossissante et de plus en plus menaçante, S. Ngom et son binôme conviennent de sauver leur tête quel qu’en soit le prix. Dans la foulée, les limiers de Kaolack qui avaient fini de cerner les lieux, tentent d’appréhender les deux acolytes piégés « sans la moindre effusion de sang ».

C’est sur ces entrefaites que S. Ngom, décidé à ne pas se rendre vivant, dégaine son arme et appuie sur la gâchette. La balle chevrotine atteint l’un des policiers, W. G. D, à la poitrine. La police lance l’assaut. Les jeunes présents sur les lieux ne resteront pas inactifs. S. Ngom et son acolyte sont neutralisés et sauvagement lynchés par la foule qui, suite à la rumeur faisant état «d’un policier abattu par balle», décide de brûler vifs les deux brigands.

  • Un braqueur décède à l’hôpital, le policier atteint par balle

Une sentence avortée de justesse suite à l’intervention musclée des limiers du commissariat central et de celui de Ndorong. Après avoir réussi à contenir la colère de la foule, les policiers qui ont sécurisé les deux cambrioleurs, les conduisent à l’hôpital El Hadji Ibrahima Niass, où l’agent de police W. G. D. a été lui aussi, acheminé.

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Une fois dans l’établissement sanitaire, les limiers sont informés de la mort de l’acolyte de S. Ngom qui n’a pas survécu au lynchage en règle. S. Ngom est, selon des sources, dans un piteux état. Le policier blessé est, suite à une intervention chirurgicale réussie, hors de danger. L’une des armes des deux malfaiteurs a été saisie. Le reste de la bande, en cavale avec le véhicule volé, est activement recherché.

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