Les prévenues risquent un (1) mois de prison ferme. Ayant contesté les faits qui leur sont reprochés, elles seront édifiées le 20 novembre prochain. En effet, les belles-de-nuit sillonnaient les artères du quartier de Dieuppeul à la recherche de clients.Il résulte des éléments de l'enquête que les prévenues Awa M. âgée de 32 ans, coiffeuse de son état condamnée à deux reprises pour les mêmes faits et les quatre autres, ont été toutes interpellées.
Ainsi, les habitants de la zone ont saisi les éléments de la police de Dieuppeul pour dénoncer cette situation.La nommée Awa F. était en état de grossesse de deux mois. Devant la barre du tribunal d'Instance ce jeudi 16 novembre 2023, elles ont toutes réfuté les faits, disant qu'elles étaient juste sorties du bar "chez Bené" pour boire du café.
Dans son réquisitoire, la représentante du ministère public estime que honteux de constater que dans un pays où on parle des femmes de "Nder" et de Aline Sitoê Diatta, il y a encore des femmes qui s'adonnent à la prostitution. "Peu importe le contexte économique, il y a des métiers dignes. Lors de leurs interpellations, elles disent qu'elles étaient juste sorties pour acheter du café. Ce qui n'est pas vrai. Elles peuvent choisir le plus vieux métier du monde, mais elles doivent se conformer au règlement", avance le parquet qui requiert un mois de prison ferme.
Pour Me Aboubacry Barro avocat de la défense des mises en cause qui demande la clémence du tribunal. "Elles disent qu'elles n'avaient pas l'intention de racoler. Elles ont été interpellées depuis jeudi dernier", a souligné la robe noire qui demande une application extrêmement bienveillante de la loi pénale. L'affaire a été mise en délibéré au 20 novembre prochain.