Mame Coumba Diankha

La Brigade de recherches (BR) de Faidherbe a déféré Omar Cheveux hier au tribunal, pour abus de confiance portant sur 64 000 000 F CFA, selon des sources de Seneweb proches du parquet.

L'arrestation du célèbre influenceur est consécutive à la plainte déposée contre lui par un ressortissant chinois. Il ressort du dossier qu'Omar avait contracté auprès de H. Tiecheng un prêt de cheveux naturels d'une valeur de 80 millions F CFA. Après avoir vendu une partie de la marchandise, il a versé la somme de 16 millions F CFA à son fournisseur.

Mais Omar Cheveux n'a pas soldé la dette, soit 64 millions F CFA. À défaut de récupérer sa marchandise ou son argent, le commerçant chinois a porté plainte. C'est ainsi qu'Omar Cheveux a été interpellé vendredi dernier par les gendarmes de la brigade de recherches. Interrogé sur procès-verbal, il déclare qu'il n'a pas encore écoulé son stock.

Il avait contracté un prêt de cheveux naturels d'une valeur de 80 millions F CFA.

Lors des soirées de Waly Seck, Omar Cheveux se faisait remarquer sur scène en arrosant le «Golden Boy» de la musique sénégalaise de billets de banque.

L'influenceur Omar Cheveux a été arrêté pour 64 millions FCFA.

Un célèbre influenceur arrêté pour une dette de cheveux naturels non remboursée

Les premières tendances issues des urnes sont largement favorables au Pastef. Le parti au pouvoir dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko aurait raflé 41 départements sur les 46 que compte le Sénégal.&nbsp;

D'après les estimations du journal Le Témoin, Pastef est ainsi crédité de 131 députés contre 16 pour Takku Wallu. La liste de l'opposition conduite par l'ancien Président Macky Sall arrive en deuxième position.

Jamm ak Njariñ de l'ancien Premier ministre Amadou Bâ ferme le podium, avec sept députés.

La commission nationale de recensement des votes va publier les résultats des élections législatives de dimanche dernier, 17 novembre 2024, à la salle 4 du palais de justice de Dakar. L

Législatives : Pastef  a 131 députés, Takku Wallu 16, Jamm ak Njariñ 7

Djibril Ba, jeune Sénégalais de 19 ans, a perdu la vie après avoir été poignardé par Mamadou Barry, 35 ans. Tout est parti d'une dispute. Le drame s'est produit à&nbsp;Brooklyn sur Ocean Avenu&nbsp;(États-Unis) en février 2020.

Au cours de ce mois de novembre 2024, 4 ans après, le sieur Barry a été jugé et condamné à 20 ans de prison pour "meurtre au couteau".&nbsp;"Les Échos" qui donne l'information, raconte que "le soir du 18 février 2020, alors qu’ils se trouvaient avec des amis, une altercation éclata entre les deux hommes.

Barry, surnommé Zion, sortit un couteau et s’approcha de Ba, qui tenta de reculer. Mais Barry frappa. Le coup fut fatal, perforant le poumon gauche et le cœur de la victime."

Le drame s'est produit à&nbsp;Brooklyn sur Ocean Avenu&nbsp;(États-Unis)

Cette dernière, grièvement blessée, courut jusqu’au salon de coiffure Gentlemen's Quarters Salon sur Church Avenue pour chercher de l'aide. Un témoin alerta les secours, mais malgré leur intervention et l’arrivée tardive de sa mère, Ba succomba à ses blessures à l’hôpital du comté de Kings.

Arrêté des mois plus tard, en décembre 2020, à Secaucus, dans le New Jersey, grâce à des images de surveillance et des témoignages, le présumé meurtrier a été reconnu coupable de "meurtre au deuxième degré." À en croire le journal, son acte a été qualifié de "prémédité et violent".

Le poumon gauche et le cœur de la victime perforés

Lors du procès, le procureur du district de Brooklyn, Eric Gonzalez, a dénoncé un acte d’une « insensibilité tragique », affirmant que cette condamnation pourrait offrir un semblant de justice à la famille et aux proches de la victime.&nbsp;

Pour la famille de Djibril Ba, le jeune homme représentait un espoir. Passionné de basketball, il rêvait d’une carrière professionnelle et avait immigré aux États-Unis avec sa famille en 2014. Originaire du Sénégal, il avait vécu dans l’Ohio avant de s’installer à New York.

Un "Modou-Modou" nommé Mamadou Barry a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir poignardé à mort son compatriote Djiby Bâ.

Etats-Unis : un Sénégalais poignarde à mort son compatriote

Une Mission de l'Inspection générale d'Etat (IGE) a révélé des opérations financières opaques mais aussi la destruction de toutes les preuves comptables. Libération, qui donne la nouvelle, révèle que l'Agent judiciaire de l'Etat a activé la justice en portant plainte pour "détournement de deniers publics et escroquerie aux deniers publics" .

Ce, suite à la découverte de graves faits découverts à l'ambassade du Sénégal d'Ottawa, par l'IGE, sur la période 2019-2023. L'IGE a débusqué "des opérations financières opaques" sur le marché de réfection de l'ancien siège de l'Ambassade du Sénégal à Ottawa.

Siège - Inspection Générale d'Etat IGE

Le marché a été confié en parfaite illégalité pour 3,5 milliards de FCFA

Libération précise que les relations troubles entre la représentation diplomatique et une société dénommée "Ace building" sont au cœur de la procédure. Entre autres irrégularités, renseigne le journal, ledit marché "avait été confié en parfaite illégalité et sans contrôle à cette entité pour 3,5 milliards de FCFA, en plus de travaux d'architecture pour 36,9 millions FCFA".

Ce n'est pas tout. "L'ambassade prétendait que "Ace building" lui avait loué un hangar pour stocker son matériel pour trois ans Mais, "l'adresse supposée abriter le hangar s'est révélée fausse [alors que] les loyers ont été versés en intégralité» au bailleur." Pire, "aucun des documents, ayant trait à ces opérations, n'a été retrouvé".

Toutes les preuves ont été détruites

A rappeler que récemment, un scandale secouait l'ambassade du Sénégal au Canada où l’ordinateur contenant tous les logiciels de chiffrement, des archives de plus de 10 ans et des documents confidentiels de l’Etat du Sénégal ont été volés. Le vol a eu lieu le week-end de Pentecôte.

Un scandale financier éclabousse l'ambassade du Sénégal à Ottawa. L'Agent judiciaire de l'État du Sénégal a porté plainte pour "détournement de deniers publics et escroquerie aux deniers publics"

Carnage financier à l'ambassade du Sénégal à Ottawa

Les résultats des commissions de recensement au lendemain du <a href="https://www.pulse.sn/news/politique/legislatives-la-repartition-des-sieges-pour-pastef-takku-wallu-et-jamm/rthbx53">scrutin du 17 novembre 2024</a> ont révélé des surprises chez Takku Wallu Sénégal qui a remporté des sièges.

A Matam, Takku-Wallu Sénégal caracole en tête avec 49 608 voix&nbsp;

Dans le département de Matam, les résultats provisoires donnent&nbsp;49 608 voix à Takku Wallu Sénégal dirigé par Macky Sall, 13 701 voix à Pastef et 10 163 voix à Jàmm Ak Jerin.

Dans le département de Kanel, c’est Takku Wallu Sénégal qui vient aussi à la tête des suffrages avec 24 891 voix, suivie de Jàmm Ak Jerin avec 9 918 voix, d'AKS (Abdou Karim Sall) qui a eu 9 120 voix et de Pastef avec 6 894 voix.

A Kanel, Takku-Wallu Sénégal en tête avec 24 891 voix, Pastef 6 894 voix

Dans le département de Ranérou, zone sylvo-pastorale, Takku Wallu Sénégal a eu 8 155 voix, le Pastef 5 648 voix et Jàmm Ak Jerin 1 565 voix.&nbsp;

legislatives-elections-election-bureau-de-vote-17-novembre-2024

Rappelons que le département de Matam, compte deux sièges.

Malgré ces défaites ponctuelles dans certains départements comme Goudiry, Ranérou, Matam et Fatick, le Pastef/Les Patriotes reste largement dominant à l’échelle nationale. Le parti semble s'imposer dans presque tous les bureaux de vote à travers le pays, avec des résultats favorables dans les centres urbains et d'autres départements où la mobilisation a été plus forte.

A Ranérou, Takku Wallu Sénégal en tête avec 8 155 voix

Selon les résultats préliminaires, le Pastef semble sur le point d'obtenir une majorité absolue au Parlement, consolidant ainsi son pouvoir et sa légitimité à l'échelle nationale. La large victoire du Pastef à l’échelle nationale ne masque pas les réalités locales complexes.

A Goudiry, Takku Wallu Sénégal en tête avec 10 616 voix devant Pastef 7457 voix

Bien que le parti semble sur le point d’obtenir une majorité absolue au Parlement, des revers dans des départements comme Goudiry, Ranérou, Matam, et Fatick commune soulignent la résilience de l’opposition, notamment la coalition Takku Wallu Sénégal, qui parvient à conserver une base électorale solide dans certaines zones.&nbsp;

Si Pastef a fait une razzia dans quasiment dans tout le pays, Pastef ne s'est pas imposé dans le Nord du pays.

Goudiry, Ranérou, Matam, Kanel : les départements gagnés par Macky Sall

<h3>Pastef en pôle position</h3>

Le parti au pouvoir,&nbsp;Pastef, dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, semble dominer dans plusieurs départements stratégiques.

À&nbsp;Dakar, il s’impose nettement en raflant la majorité des sièges (101), tandis qu’il confirme sa suprématie dans des localités comme&nbsp;Guédiawaye,&nbsp;Keur Massar,&nbsp;Pikine, et&nbsp;Rufisque. Pastef étend également son emprise au nord, avec des victoires significatives à&nbsp;Linguère,&nbsp;Louga,&nbsp;Dagana, et&nbsp;Saint-Louis.

<h4>Takku Wallu Sénégal résiste à Kanel, Matam...</h4>

La coalition&nbsp;Takku Wallu Sénégal, dirigée par Macky Sall, ancien président de la République, décroche huit sièges. Ces victoires se concentrent dans des bastions comme&nbsp;Kanel,&nbsp;Matam,&nbsp;Ranéro Ferlo.

<h4>Jamm Ak Jariñ et les autres listes</h4>

La coalition&nbsp;Jamm Ak Jariñ, menée par Amadou Ba, parvient à obtenir deux sièges, en particulier dans des départements comme&nbsp;Foundiougne&nbsp;et&nbsp;Tambacounda, où sa base reste solide. D’autres listes, comme&nbsp;Andu Nawlé, ont également obtenu un siège dans des départements plus dispersés.

Voici la liste complète et détaillée des départements remportés par chaque camp dans le cadre des 112 sièges à scrutin majoritaire des élections législatives du 17 novembre 2024.

<h4>Pastef remporte 101 sièges des départements</h4>

Avec 101 sièges des départements remportés,&nbsp;Pastef&nbsp;confirme sa position dominante. Voici les départements :

<h4>Pastef (101 sièges des départements suivants)</h4>

Pastef, sous la direction d’Ousmane Sonko, a réalisé une domination massive en remportant 101&nbsp;sièges des départements. Voici la liste détaillée :

<ul><li>Dakar</li><li>Guédiawaye</li><li>Keur Massar</li><li>Pikine</li><li>Rufisque</li><li>Bambey</li><li>Diourbel</li><li>Mbacké</li><li>Fatick</li><li>Foundiougne</li><li>Kaffrine</li><li>Koungheul</li><li>Malem Hodar</li><li>Kaolack</li><li>Nioro du Rip</li><li>Kédougou</li><li>Salemata</li><li>Saraya</li><li>Kolda</li><li>Médina Yoro Foulah</li><li>Vélingara</li><li>Linguère</li><li>Louga</li><li>Dagana</li><li>Saint-Louis</li><li>Bounkiling</li><li>Goudomp</li><li>Sédhiou</li><li>Koumpentoum</li><li>Tambacounda</li><li>Bakel</li><li>Thiès</li><li>Mbour</li><li>Tivaouane</li><li>Ziguinchor</li><li>Oussouye</li><li>Bignona</li><li>Afrique Australe</li><li>Afrique de l’Ouest</li><li>Afrique du Nord</li><li>Amérique</li><li>Océanie</li><li>Asie et Moyen-Orient</li><li>Europe de l’Ouest</li><li>Europe du Sud</li><li>Europe Centrale</li></ul>

<h4>Takku Wallu Sénégal (08&nbsp;sièges des départements&nbsp;suivants)</h4>

La coalition dirigée par Macky Sall s’est imposée dans 8 départements, majoritairement situés dans ses bastions traditionnels :

<ul><li>Kanel</li><li>Matam</li><li>Ranérou Ferlo</li><li>Goudiry</li><li>Afrique du centre</li></ul>

<h4>Diam Ak Njarin (02&nbsp;sièges du départements&nbsp;suivant)</h4>

Cette coalition a remporté deux départements dans des zones spécifiques :

<h4>Andu Nawlé (01 siège du département suivant)</h4>

Cette liste a obtenu un siège symbolique :

Les résultats suivants ont été compilés par le statisticien Mamadou Yauck, qui a passé en revue la majorité des données pour établir le nombre de sièges suivants pour chaque entité :

Législatives 2024 – Mis à jour au Dimanche 17 novembre, 00h

<ul><li>Total des sièges&nbsp;: 165</li><li>Répartition provisoire&nbsp;:</li><li>Pastef&nbsp;:&nbsp;129 sièges</li><li>Takku Wallu Sénégal&nbsp;:&nbsp;15 sièges</li><li>Sam Sa Kaddù&nbsp;:&nbsp;5 sièges</li><li>Jamm Ak Jariñ : 2 sièges</li><li>Andu Nawlé : 1 siège</li><li>À pourvoir&nbsp;:&nbsp;13 sièges</li></ul>

Ces projections de Monsieur Yauck renforcent l’avance massive de&nbsp;Pastef, plaçant le parti au pouvoir en position de force pour constituer une majorité écrasante à l’Assemblée Nationale.&nbsp;Takku Wallu Sénégal&nbsp;et&nbsp;Sam Sa Kaddù&nbsp;occupent des positions marginales, tandis que 16 sièges restent encore à être attribués.

D'après les estimations, le PASTEF pourrait se retrouver avec 131 députés à l'issue des élections législatives du 17 novembre 2024.

Législatives : la répartition des sièges pour Pastef, Takku-Wallu et Jamm...

Ndèye Top Guèye a été placée en garde à vue. Investie sur la liste départementale de Sàmm Sa Kàddu à Dakar, la première adjointe au maire de Ouakam a été arrêtée, hier, dimanche jour du scrutin du 17 novembre 2024, par la Brigade de Recherches ( BR) de Faidherbe avec un faux journaliste.

La dame aurait confectionné de fausses cartes de presse qu’elle remettait à des jeunes pour collecter des informations dans certains bureaux de vote. "Ces faux journalistes accèdent librement aux centres de vote. Mais l’affaire s’est ébruitée lorsque les gendarmes ont interpellé monsieur Sow en possession d’une fausse carte de presse dans laquelle est mentionnée&nbsp;» Desk infos".

Elle recrutait de faux journalistes pour espionner. La poursuite des investigations a permis aux enquêteurs de cette unité d’élite de la Compagnie de Gendarmerie de Dakar de mettre la main sur la principale mise en cause. Ndèye Top Guèye est placée en garde à vue ainsi que son complice pour usurpation de fonction, faux et usage de faux.

Une candidate de Sàmm Sa Kàddu a été placée en garde à vue. La mise en cause est accusée de recruter de faux journalistes pour…&nbsp;»

Ouakam : une candidate de Sàmm Sa Kàddu en garde à vue

La coalition Takku-Wallu Sénégal arrive en deuxième position avec 11 voix, suivie par la coalition Jamm Ak Njaarinu qui obtient 3 voix.

En quatrième position, on retrouve deux coalitions à égalité avec une voix chacune : Samm Sa Kaddu et And Bësal Sénégal.

Ces résultats, bien que partiels, offrent un premier aperçu des tendances dans la diaspora sénégalaise installée en Arabie Saoudite.

Les premiers résultats des élections législatives sénégalaises de 2024, en Arabie Saoudite, dans la localité de Riyad, placent le parti Pastef-Les Patriotes en tête avec 82 voix.

Législatives 2024 à Riyad: Pastef en tête avec 82 voix

L'affaire de viol impliquant une domestique mineure à Guédiawaye prend une nouvelle tournure. Face aux accusations de viol portées contre son mari, Abdou Lahat S, par leur domestique de 13 ans, M. Ndiaye, l'épouse de l'accusé, a décidé de s'exprimer pour rétablir la vérité .

Dans un entretien accordé à Dakaractu , Mme Ndiaye livre sa version des faits, assurant que son mari est victime d'une situation qu'elle qualifie de « rocambolesque ». M. Ndiaye conteste fermement les accusations de viol portées contre son mari, aujourd'hui sous mandat de dépôt.

"Mon mari n'a aucun lien avec les faits qui lui sont reprochés"

Selon elle, son mari n'a aucun lien avec les faits qui lui sont reprochés. La plaignante critique par ailleurs la gestion de l'enquête par les autorités policières, affirmant que c'est son mari et elle-même qui auraient pris l'initiative de porter plainte à la police pour signaler les accusations de viol contre son époux.

Elle s'étonne de la tournure que l'affaire a prise par la suite, faisant que cette visite à la police aurait finalement conduit à l'inculpation de son mari pour viol. M. Ndiaye accuse les enquêteurs de négligence, soutenant que les accusations sont apparues de manière inattendue.

D'après elle, les policiers auraient précipité l'arrestation d'Abdou Lahat S. sans approfondir les vérifications nécessaires.

Face à des questions insistantes, la jeune fille, F. S., qui a d'abord refusé de s'exprimer, a fini par craquer sous la pression et a révélé qu'elle avait été violée par le mari de sa patronne. La tante, alarmée par cette confession, a conduit F. S. chez un gynécologue, qui a confirmé la perte de l'hymen de la jeune fille. Le présumé violeur a été arrêté et placé en garde à vue, malgré ses dénégations.

Tribunal-de-grande-instance-de-Pikine-Guediawaye

<a href="https://www.pulse.sn/news/societe/guediawaye-un-homme-viole-sa-domestique-de-13-ans/764pvm5">À Guédiawaye, un homme a été arrêté et déféré au Parquet pour avoir violé une mineure de 13 ans, </a>la domestique de sa femme. L'épouse de l'accusé donne sa version et charge la police.

Viol sur une domestique de 13 ans: la  femme de l'accusé charge la police

Du nouveau dans l'affaire du détournement à la société générale Sénégal, ex SGBS, dont le <a href="https://www.pulse.sn/business/sgs-ex-sgbs-pres-de-2-milliards-fcfa-detournes/b0wq8mv">préjudice passe de 1,9 à 3 milliards FCFA.</a>&nbsp; Le dossier impliquant l’expert de la banque Amadou Dicko, connaît de nouveaux développements. &nbsp;Celui-ci aurait effectué les virements frauduleux vers au moins quatre comptes, logés dans d'autres banques. Parmi ces comptes, l'un appartient à son épouse, qui réside aux États-Unis, et un autre au cabinet d’un ami avocat où son frère officie comme comptable.

Six (6) nouvelles personnes ont été inculpées. Ce, à la suite d’une délégation judiciaire.&nbsp;Il s’agit « du frère des voisins et des partenaires » du mis en cause. Elles ont été interpellées par la Division des investigations criminelles (Dic) et présentées directement au doyen des juges mercredi dernier.

Elles ont toutes reçues dans leurs comptes des virements frauduleusement effectués par l’expert Amadou Dicko. Pour autant, tous les complices présumés ont affirmé que Dicko leur avait fait croire qu’il devait recevoir des fonds de l’étranger.

Et que compte tenu de son statut dans le banque, il ne pouvait pas recevoir directement l’argent dans son compte avant de les solliciter.&nbsp;

Des arguments qui ont pesé sur la balance car les 6 interpellés ont été inculpés sans être placés sous mandat de dépôt. Selon le journal, certains ont été mis sous bracelet électronique alors que les autres ont ont bénéficié du contrôle judiciaire.

<a href="https://www.pulse.sn/business/detournement-a-la-sgs-le-prejudice-passe-a-3-milliards-fcfa/m5b0dg9">L'affaire du détournement de plus de 3 milliards de FCFA à la SGS </a>connait un nouveau développement. Six nouvelles inculpations ont été enregistrées.

3 milliards FCFA volés à la SGS : 6 nouvelles inculpations

Serigne Mbacké Thiam, un jeune membre de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) de Touba et résident du quartier Boffel, a succombé à ses blessures ce vendredi matin à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, informe Le Soleil.

Hospitalisé en réanimation depuis l’accident, il n’a malheureusement pas survécu, portant à deux le nombre de décès liés à ce drame.

Pour rappel, cet accident, survenu le 5 novembre 2024 sur la route de Darou Nahim, avait initialement causé la mort d’un jeune homme et fait plusieurs blessés.

La caravane, organisée dans le cadre des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre, a été endeuillée par cet incident tragique, plongeant les membres de Pastef et leurs sympathisants dans le deuil.

Le bilan de l'accident tragique survenu lors de la caravane électorale de Pastef à Mbacké s’alourdit à 2 morts.

Accident de la caravane de Pastef à Touba : un 2e décès enregistré

Après le Togo et la Côte d’Ivoire, le pays a accueilli une session de formation organisée par le Conseil International de l<a href="https://www.pulse.sn/news/intelligence-artificielle-les-dessous-dune-information-manipulee/qkde5x6">’Intelligence Artificielle</a>, en partenariat avec le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS).

Cette formation, qui a débuté ce mercredi à la Maison de la Presse Babacar Touré à Dakar, s’étale sur trois jours. Elle regroupe 135 journalistes et techniciens des médias répartis en trois cohortes.

Le thème principal, « L’intelligence artificielle et les médias en Afrique », reflète l’objectif de doter les participants des compétences nécessaires pour naviguer dans un environnement médiatique en constante mutation.

Des objectifs clairs

L’objectif principal de cette initiative est de permettre aux professionnels des médias de maîtriser les outils de l’intelligence artificielle. En plus de renforcer leurs capacités à vérifier les informations et à lutter contre la désinformation, les participants apprendront à s’adapter à un paysage numérique où l’IA joue un rôle central.

Pour Amadou Kanouté, représentant du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, cette formation est cruciale : « Il est aujourd’hui impératif pour les professionnels des médias de bénéficier d’une formation continue, adaptée aux nouvelles technologies pour faire face aux défis contemporains ».

Le Directeur général du Bureau d’Information et de Communication du gouvernement, Mame Goor Ngom, a souligné les multiples avantages qu’offre l’intelligence artificielle aux professionnels des médias.

Il a mentionné le gain de temps considérable dans le traitement de l’information, la possibilité de réaliser des enquêtes approfondies et l’amélioration du fact-checking. « L’IA permet également de produire des reportages équilibrés et d’effectuer des vérifications rapides des faits », a-t-il ajouté.

Un impératif pour les journalistes

Pour le secrétaire général du Synpics, Ahmadou Bamba Kassé, cette formation répond à une double obligation pour les professionnels des médias : « Ils doivent, à titre personnel et professionnel, rehausser leur niveau de compréhension des enjeux liés à l’intelligence artificielle afin de mieux répondre aux attentes de leurs audiences ».

Selon un classement récent, le Sénégal occupe la 15ᵉ place en Afrique et la 116ᵉ au niveau mondial parmi les pays les mieux préparés à l’adoption de l’intelligence artificielle.

Cette formation marque une étape importante dans les efforts du pays pour intégrer cette technologie dans le secteur médiatique et ainsi mieux répondre aux défis de la désinformation.

En formant ses journalistes et techniciens, le Sénégal affirme son engagement à moderniser son paysage médiatique tout en renforçant la lutte contre les fake news.

Le Sénégal poursuit ses efforts pour contrer la désinformation et les fake news en formant ses professionnels des médias à l’utilisation de l’<a href="https://www.pulse.sn/lifestyle/intelligence-artificielle-de-quoi-parle-t-on/51v87c6">intelligence artificielle</a> (IA).

Lutte contre la désinformation : 135 journalistes et techniciens sénégalais formés à l’IA grâce au CONIIA

Un Sénégalais établi dans l’État de Porto Alegre, au Brésil, a été tué de cinq coups de pistolets. Ibrahima Amar puisque c’est de lui qu’il s’agit, a eu une altercation avec un Espagnol. Le drame est venu d’une altercation entre les deux protagonistes dans leur lieu de travail. A la suite la dispute, le Brésilien a menacé de mort Amar. Quelques minutes après avoir quitté les lieux, il est revenu avec une arme,&nbsp;tirant à bout portant sur le Sénégalais qui est mort sur le coup.

Jugé, le meurtrier a été inculpé pour assassinat et de tentative d'assassinat. Le prévenu avait un casier judiciaire assez fourni. Devant le juge, il a pourtant plaidé non coupable. Le procès s’est déroulé pendant environ 12 heures, entre 9h et 21h.

"La décision démontre l'engagement de la société du district de Tapejara à défendre la vie de tous ses membres, quelle que soit leur origine. Le district compte une importante population d'immigrés étrangers, qui sont également protégés par la loi. Grâce à leur travail, le ministère public a clairement indiqué que le rêve de ces étrangers d'une nouvelle vie au Brésil ne peut pas se transformer en tragédie comme ce crime barbare", a souligné le juge.

Le mobile du crime

Le 21 janvier 2021, dans un bar de la ville du nord de l'État, le prévenu, jusqu'alors en probation à la suite d’une condamnation pour un autre homicide en 2016, harcelait d'autres clients de l'établissement commercial. Le Sénégalais Ibra Amar a alors demandé à l'homme de se calmer et de cesser les insultes.

Mécontent de cette remontrance, ce dernier quitte les lieux et promet de revenir. C’est ce qu’il fit deux heures plus tard. Le criminel est entré dans le bar et a tiré sur la victime à plusieurs reprises. Une autre personne qui a tenté d’arrêter le prévenu a été blessée par balles. Des manifestations ont eu lieu à Tapejara et le tireur a été arrêté quelques jours plus tard à Passo Fundo.

Bresil-prise-d-otages-dans-un-bus-a-Rio-l-auteur-abattu

La justice brésilienne a vidé l’affaire du meurtre de Ibrahima Amar du nom de ce Sénégalais tué par balles en 2021 au Brésil par un Espagnol. Le meurtrier a été condamné à 28 ans de prison.

Sénégalais tué par balles au Brésil : le meurtrier condamné à 28 ans de prison

‘’Depuis près&nbsp;de deux ans, l’organisation internationale de défense, d’orientation et d’intégration de migrants, Horizons sans Frontières, est régulièrement saisie par des compatriotes résidant&nbsp;au Sénégal&nbsp;ou dans la diaspora au sujet de membres de leurs familles emprisonnés au Royaume du Maroc pour des délits et crimes liés&nbsp;à&nbsp;l’émigration irrégulière. Les différents recoupements effectués ont permis d’estimer que leur nombre est assez important : plus de 300’’, lit-on dans la note.

D’après Boubacar Sèye, ‘’certains d’entre eux purgent des peines longues (égale ou supérieure&nbsp;à 10 ans de prison ferme) dans différents établissements pénitentiaires&nbsp;du Maroc. Face à cette situation et pour soulager les familles dans le désarroi total, on lance un appel solennel à&nbsp;l’aide à&nbsp;Bassirou Diomaye Faye, président de la République, au nom des familles qui souhaitent que leurs enfants bénéficient&nbsp;de la clémence de Sa Majesté le Roi Mohamed VI’’, ajoute-t-il.

Il y a de l’espoir après le message&nbsp;du garde des Sceaux, ministre de la Justice, fait-il savoir. Ainsi, HSF ‘’soutient et encourage le gouvernement du Sénégal&nbsp;dans les discussions&nbsp;en cours avec le Royaume du Maroc sur la question des détenus au Maroc et sur les autres sujets connexes’’.

Plus de 300 <a href="https://www.pulse.sn/news/societe/trafic-de-migrants-un-eleve-et-un-passeur-arretes/zkzs4e5">passeurs </a>sénégalais sont dans les prisons marocaines. C’est<a href="https://www.pulse.sn/news/international/drame-de-melilla-horizon-sans-frontieres-annonce-plus-de-200-morts/20jkb8v"> Horizons sans Frontières </a>qui donnent l’information dans un communiqué signé par son président Boubacar Sèye.

300 passeurs sénégalais détenus au Maroc

Les faits se sont déroulés au village de Ndoucoumbane dans la commune de Kelle Guèye. Il y a eu trois blessés, dont deux graves de la coalition ‘’Samm Sa Kaddu’’ qui ont porté plainte contre leurs bourreaux présumés au Parquet de Louga.

Les militants de Pastef et ceux de ‘’Sam Sa Kaddu’’ en inter-coalition avec le Pds, le Pur, l’Apr… se sont livrés à une sanglante bataille rangée. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi au mercredi dernier. Cette nuit-là, il était environ 23 heures quand les responsables de la coalition de l’opposition, en caravane au village de Ndoucoumbane, ont croisé sur leur chemin ceux de Pastef.

Les deux entités qui ne parlaient pas le même langage ont vite commencé leur hostilité. Sur le feu de l’action, trois blessés, dont deux très graves, ont été enregistrés dans le camp des opposants. D’ailleurs, les deux auraient reçu un coup de couteau successivement au dos et à la main et le troisième aurait été atteint par une brique au visage.

Les trois blessés ont été évacués, quelques minutes après les faits, à l’hôpital régional de Louga où des certificats médicaux attestent 5, 10 et 45 jours d’incapacité temporaire de travail. Les documents entre leurs mains, les blessés ont déposé hier, une plainte au niveau du Parquet de Louga. Le dossier suit son cours. Chacun essaie de tirer la couverture de son côté pour accuser l’autre.

Les responsables de la coalition ‘’Samm Sa Kaddu’’ ont accusé les responsables de Pastef d’avoir instrumentalisé des jeunes pour qu’ils sabotent leur activité politique. Ces accusations ont été balayées d’un revers de la main par Ass Niass, Directeur de la campagne de Pastef dans la commune de Kelle Guèye.

Joint au téléphone par L'OBS, il se défend : « Une bonne partie de nos responsables ont appris cette nouvelle à travers les réseaux sociaux. On début, tout le monde disait qu’il y a une altercation entre des jeunes de Ndoucoumbane et des responsables de Samm Sa&nbsp;&nbsp;Kaddu,&nbsp;&nbsp;mais curieusement quelques heures après cet incident, ces derniers ont décidé de transposer le problème sur le terrain politique en accusant Pastef de les avoir attaqués(…). La vérité est que les responsables de Samm Sa Kaddu voulaient violenter un jeune du village qui criait le nom de Ousmane Sonko et ses camarades ont pris sa défense. Je tiens à préciser que Pastef n’avait tenu aucune activité ce mardi donc, notre parti n’a rien à voir avec cette affaire. On nous accuse à tort…»

Une altercation violente opposant des militants de Pastef à ceux de la coalition ‘’Samm Sa Kaddu’’ a failli virer en drame dans la nuit du mardi au mercredi dernier.

Violences électorales : trois blessés, dont deux graves

Il s'agit de Mamadou Camara et Amadou Sow, investis respectivement par les coalitions «Défar Sa Gokh» et «Samm Sa Gafaka Sa Elleg/Acsif», sur la liste départementale de Nioro, rapporte Le Soleil.&nbsp;La même source précise que les concernés indexent « le manque de moyens financiers » pour justifier leur abandon.

Le manque de moyens financiers

Repris par le journal, Camara va plus loin, confiant qu'un ami l'a appelé de Kaolack pour qu'il y ait quelqu'un pour défendre les couleurs [de la coalition] à Nioro. C'est ainsi qu'il a accepté de représenter « Défar Sa Gokh ».&nbsp;

L'ex-candidat ajoute : « Je suis souffrant, mais je dépense mon argent pour faire des visites de proximité. Je me demande comment on peut battre campagne et rivaliser avec les autres sans que des moyens ne soient mis à disposition ? »

L'un des candidats jette l'éponge à cause du décès de Moustapha Bâ

Sow, de son côté, prétexte «<a href="https://www.pulse.sn/news/societe/deces-de-moustapha-ba-un-ami-de-la-famille-aussi-entendu-a-la-dic/yg73zy4"> le décès de l'ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ,</a> qui est un fils de Nioro », tout en « [promettant] de s'expliquer plus tard, à travers la radio locale, sur ses motivations à rendre le tablier ».

Elections-legislatives-31-juillet-2022-Senegal

Deux candidats aux<a href="https://www.pulse.sn/news/politique/legislatives-2024-lonu-deploie-50-observateurs/vzkqjzz"> élections législatives du 17 novembre 2024 </a>ont jeté l'éponge à trois jours de la fin de la campagne électorale.

Législatives 2024 : deux candidats renoncent

Ndèye Ndack est aux anges ! L'actrice a bien trouvé sa perle rare. Elle a en effet passé la bague au doigt.

Dans un message plein d’enthousiasme, elle a déclaré : « Comme on a l’habitude de le faire, aujourd’hui je vais vous dire que j’ai pris une importante décision, après avoir pris du recul sur beaucoup de choses. Je voudrais vous annoncer que je suis mariée. Je suis madame Sokhna… », partageant ainsi sa joie d’entrer dans une nouvelle phase de sa vie.

<h3> "Je suis madame Sokhna…"</h3>

L’animatrice et influenceuse, a confié que cette union est pour elle un accomplissement personnel majeur.

En effet, <a href="https://www.pulse.sn/divertissement/celebrites/lex-mannequin-ndeye-ndack-toure-est-libre/v5mvdxt">Ndeye Ndack</a> n’a pas caché son bonheur de s’engager dans cette relation, qui, selon elle, marque un tournant important dans son parcours personnel et professionnel.

Carnet blanc pour l'actrice Ndèye Ndack devenue Madame Sokhna

Ndeye Ndack  s’est mariée, voici l’heureux élu

Devant le tribunal correctionnel de Dakar où il a été jugé hier, lundi, le pêcheur Moussa Dièye risque 5 ans de prison ferme pour offre ou cession de drogue. Il a été trouvé sur la plage de Yarakh avec 5 kg de <a href="https://www.pulse.sn/news/societe/2-ans-de-prison-pour-le-polygame-pour-vente-de-yamba/1ej4tl8">yamba,</a> rapporte Les Echos. Moussa Dièye risque 5 ans d'emprisonnement ferme pour des faits d'offre ou de cession de drogue.

Il a été jugé hier, lundi 11 novembre 2024, devant le tribunal correctionnel de Dakar. Ce pêcheur, d'après l'accusation, a été interpellé à la plage de Yarakh en possession d'un sac contenant 5kg de yamba par les agents de la Division des investigations criminelles qui avaient reçu une information sur un réseau de trafic de drogue niché là-bas.

Exploitant cette information, les limiers se sont rendus sur les lieux indiqués. Les agents mettent en place une disposition de planque avant d’arrêter le suspect avec ce produit prohibé. Cuisiné, Moussa Dièye reconnaît les faits à l'enquête et confie avoir acquis ces 5kg de yamba à 75.000 F Cfa.

ZIGUINCHOR : 120 KILOS DE CHANVRE INDIEN SAISIS PAR LES DOUANES

Les aveux du pêcheur dealer

Il précisait que cette quantité était destinée à être revendue. Il révélait même avoir donné un acompte et dit reste devoir à son fournisseur la somme de 25.000 F Cfa lorsque celui-ci lui vendait la drogue.

À la barre du tribunal, Moussa Dièye est reveny sur ses déclarations en indiquant avoir été retrouvé seulement avec 5 cornets de yamba. "Je n'ai jamais trafiqué de drogue et on ne m'a jamais interpellé avec du yamba. J'avoue que je fume du chanvre indien et ce jour-là ces 5 cornets de yamba étaient destinés à ma consommation personnelle", a confié Moussa Dièye.

Des propos dégagés d’un revers de main par le maître des poursuites. Le procureur de la République estime en effet, que c’est bien 5 kilogrammes qui ont été trouvés sur lui et que cette quantité excède une simple consommation personnelle.

Le maître des poursuites a expliqué que ces 5kg de yamba retrouvés avec lui étaient destinés à la cession. Me Ndiogou Ndiaye de la défense a plaidé une application bienveillante de la loi. Délibéré au 5 décembre prochain.

Un pêcheur, interpellé à la plage de Yarakh avec 5 kg de yamba, risque 5 ans de prison ferme.

Plage de Yarakh : un pêcheur arrêté avec 5 kg de yamba

<a href="https://www.pulse.sn/news/politique/police-jean-baptiste-tine-chamboule-tout/0fx0xdv">Le Général Jean Baptiste Tine</a> note qu’en dépit de toutes les dispositions prises pour permettre une campagne électorale apaisée, certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes.

Aussi, le ministre de l’Intérieur met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024, que des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects et que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi.

Par ailleurs, pour mieux assurer l’ordre et la sécurité publics, le Ministre demande aux partis politiques, aux coalitions de partis politiques légalement constitués et aux entités regroupant des personnes indépendantes, de communiquer aux autorités administratives concernées, au plus tard la veille de leur déplacement, l’itinéraire et les horaires de passage de leurs cortèges.

Le Ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité.

jean Baptiste Tine ministre de l'Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine a posé un acte fort en ordonnant à la police et à la gendarmerie de fouiller tout cortège suspect.&nbsp;

Les sévères mises en garde de Jean Baptiste Tine

"Collision entre deux mini cars de 24 places à Ahizabré, village situé à environ 20 kilomètres de Gagnoa, sur l'axe Gagnoa-Soubré. Bilan provisoire : 31 victimes dont 20 décès confirmés par l'infirmier du centre de santé dudit village", indique l'ONPC dans une publication sur Facebook. Selon l'ONPC, l'accident s'est produit de nuit vers 19H30 (GMT et locale) et l'opération de secours des pompiers de la région est&nbsp;"terminée".

Comme dans de nombreux pays africains, les accidents meurtriers sont fréquents en Côte d'Ivoire en raison du mauvais état de certaines routes et des nombreux véhicules, ainsi que de l'incivisme des conducteurs. Nombre d'automobilistes sont par ailleurs détenteurs de permis achetés, sans avoir jamais avoir fréquenté d'auto-école.

Entre 1.000 et 1.500 personnes sont tuées en moyenne chaque année

En septembre, 13 personnes étaient mortes calcinées dans la collision entre un car et un camion-citerne dans le nord du pays. Entre 1.000 et 1.500 personnes sont tuées en moyenne chaque année sur les routes de Côte d'Ivoire, selon le ministère des Transports, pour 1.5 million de véhicules en circulation. En comparaison, la France - qui n'est pas le meilleur élève en Europe - compte 3.500 morts pour 39 millions de véhicules en moyenne.

Ces dernières années, la Côte d'Ivoire a pris une série de mesures pour réduire les accidents mortels: permis à points, interdiction d'importer des véhicules de plus de cinq ans, vidéosurveillance et rénovation des routes notamment. La Côte d'Ivoire espère diminuer le nombre de morts sur ses routes de 50% d'ici 2025.

Vingt personnes sont mortes dimanche soir dans la collision de deux mini-cars dans le centre de la Côte d'Ivoire, révèles des services de la protection civile (ONPC).