Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahmane Diouf s’est exprimé lors d’une sortie médiatique, sur le chvauchement des années académiques. Le Collectif des Amicales de l'UCAD, lui rappelle que le chevauchement des "années académiques n'est pas imputable aux étudiants. "Le retard des inscriptions ne relève pas de leur responsabilité, tout comme l'absence de clarté sur la durée des masters ne peut leur être reprochée", recadre les amicales de l'UCAD dans un communiqué.
Pourquoi alors les étudiants devraient-ils en pâtir, s'interrogent les étudiants. "Tout au long de ce processus, ce sont les étudiants qui subissent les conséquences d'une gestion défaillante, qui incombe à l'État et à son administration", ressassent-ils. Ils ajoutent : "Seule une réforme profonde et réfléchie pourra stabiliser notre calendrier universitaire. Nous ne tolérerons pas les menaces ni l'intimidation ; toute mesure coercitive, basée sur des menaces ou de l'intimidation, rencontrera une réponse à la hauteur, ferme et unie."
Ils font savoir au MESRI que "les réformes ne se décrètent pas ; elles doivent être le fruit d’un vrai dialogue social." "La bourse est un droit, et les acquis des étudiants sont sacrés et doivent être préservés." Le Collectif des Amicales de l’UCAD va organiser une conférence de presse ce lundi 17 février à 10h pour "examiner en profondeur ces problématiques, y compris les « suspensions d’inscription » évoquées par le MESRI."
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"Nous ne sommes pas des brigands, mais nous ne sommes pas timorés. Nous appelons le ministre à se concentrer sur les véritables urgences de nos universités, au lieu de s’époumoner dans une lamentation improductive", concluent-ils.