Un avion de ligne est entré en collision avec un hélicoptère au-dessus de la capitale des États-Unis, Washington DC, mercredi soir à 20h47 (2h47, heure française), tout près de l’aéroport national Ronald-Reagan où le trafic a été arrêté, ont annoncé la Maison Blanche et des responsables aéroportuaires.
Après l’impact, l’avion s’est abîmé dans le fleuve Potomac. «Que Dieu les bénisse» a réagi le président Donald Trump dans un communiqué, ajoutant que l’accident «aurait dû être évité ». Plus d’une vingtaine de corps, 28 au total, ont été repêchés dans le Potomac, selon le chef des pompiers de la ville de Washington, John Donnelly. «Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés», a précisé John Donnelly lors d’une conférence de presse.
«Nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants» et «nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération» des corps, a-t-il ajouté. «On sera là aussi longtemps qu’il le faudra, a assuré devant les journalistes la maire de Washington, Muriel Bowser. Les deux appareils sont dans l’eau.»
On redoute qu'il n'y ait aucun survivant
Selon les premiers éléments fournis par le régulateur américain de l’aviation (FAA), un avion du constructeur Bombardier, exploité par la compagnie PSA «est entré en collision à altitude moyenne» avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche pour atterrir à l’aéroport Reagan, qui se situe en lisière de la capitale fédérale et du fleuve Potomac.
D’après American Airlines, qui exploitait l’avion de ligne, quelque 60 passagers se trouvaient à bord, ainsi que quatre membres d’équipage. Un sénateur du Kansas, d’où venait l’avion de ligne, Roger Marshall, a également indiqué sur le réseau social X que l’appareil transportait environ 60 personnes et a parlé d’un «cauchemar».
L’hélicoptère est connu sous le nom «Blackhawk» et peut transporter jusqu’à 15 personnes. Trois militaires avaient pris place dans l’hélicoptère, qui effectuait un vol d’entraînement, a indiqué une porte-parole de l’armée américaine dans un message relayé sur les réseaux sociaux par le chef du Pentagone Pete Hegseth. Aucun haut responsable de l’armée n’était toutefois à bord.
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L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21 heures (3 heures en France, jeudi matin). L’aéroport Reagan restera fermé jusqu’à 11 heures (heure locale), soit 17 heures (heure française), a déclaré Jack Potter, président et directeur général de la Metropolitan Washington Airports Authority, lors d’une conférence de presse.