D’emblée, le leader de Pastef fait part de sa volonté de se présenter pour la Présidentielle de 2024. « Je voudrais conclure pour dire à tous les Sénégalais, ce que j’avais dit en 2021 et je le réitère. J’ai toujours invoqué mon droit légitime et constitutionnel à la résistance et jusqu’à la fin de ma vie, je résisterai. Personne ne peut m’empêcher, s’il plaît à Dieu, d’être candidat en 2024 et je ne vois pas le juge qui va me condamner à 5 ans d’emprisonnement dans ce dossier-là », a déclaré Ousmane Sonko. Le Présidentielle de 2024 reste toujours un objectif pour le chef de file du Pastef. Il a informé au cours de ce point de presse de la continuité de son programme politique.
« Ce dossier n’aura jamais dû atterrir là où il est »
Il a passé en revue, face aux journalistes, l’affaire qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr. Le président du Pastef a réexpliqué durant une dizaine de minutes les dessous de cette affaire. Ousmane Sonko déclare que la partie civile n’a pas de preuves à charge. Il liste, en conséquence, les témoignages à décharge collectés. Il cite en l’occurrence les éléments du capitaine Touré et les audios de Mc Niass.
Pour Ousmane Sonko, le juge d’instruction a passé sous silence « des éléments clés du dossier». « Le Pv qui a servi à saisir le juge d’instruction est un faux. Vous ne pouvez pas instruire sur la base d’un faux » a rappelé Ousmane Sonko. Selon lui, « ce dossier n’aura jamais dû atterrir là où il est ». Il fait savoir que le juge qui a instruit le dossier est un partisan qui a avait déjà pris une décision avant que le dossier ne soit affecté. pour l’envoyer en instruction. « Il faut qu’il assume sa responsabilité par rapport à ce qui pourrait se passer. Il faut aussi qu’ils comprennent, qu’ils devront rendre compte tôt ou tard » a déclaré le chef de file du Pastef qui était en conférence de presse.