« La santé du journaliste Pape Alé Niang se dégrade de jour en jour et ce, de manière accélérée. Il nous est revenu qu’il refuse désormais de se faire perfuser et a décidé de poursuivre sa grève de la faim. Aujourd’hui il a fait un malaise aux environs de 16 heures », a révélé le leader de Pastef.
Il ajoute : « Nous alertons tout le peuple sénégalais et la communauté internationale que Macky Sall sera tenu seul responsable de ce qui arrivera au journaliste. J’appelle à la mobilisation générale pour mettre fin à cette prise d’otage inacceptable. »
« Pape Alé a perdu beaucoup de son poids et de ses capacités »
Me Ciré Clédor Ly a également alerté sur l’état de santé de Pape Alé Niang, lequel selon lui, devrait « préoccuper toute personne soucieuse de vivre dans un État, de droit et de respect des droits fondamentaux qui sont les piliers de toutes les sociétés démocratiques. »
Selon la robe noire, « le refus de s’alimenter et le rejet de toute forme d’assistance médicale est la forme de combat souverainement décidée, pour protester contre une détention devenue désormais abusive et excessive, du fait qu’elle ne se justifie plus pour les nécessités de l’information qui semble terminée, pour autant aucun acte n’est posé par le juge depuis son audition au fond hormis la révocation de sa liberté qui était restreinte et conditionnée. Son droit d’être en liberté et celui de comparaître dans les meilleurs délais devant une juridiction de jugement s’il y a lieu, ainsi que la présomption d’innocence dont il bénéficie surtout qu’il conteste le bien-fondé en faits et en droit des préventions retenues à son encontre, ne sont pas respectés. »
Il révèle que le journaliste a perdu beaucoup de son poids et de ses capacités. « Le parquet traîne ses réquisitions sur la demande de mise en liberté déposée sur sa table depuis plusieurs jours et il est à parier que la même démarche nonchalante pourrait affecter la clôture de l’instruction », déplore-t-il.
« La responsabilité de toute personne pouvant mettre fin à cette détention qui s’éternise et est somme toute contraire à l’éthique de droit est engagée. »