Inflation dans les pays en développement : 9,8% de hausse au deuxième semestre 2022

Le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives de l’économie mondiale, réactualisé en juillet dernier laisse entrevoir un horizon sombre et plus incertain.

Banque mondiale

La situation dans les pays émergents et les pays en développement est préoccupante, puisqu’on estime qu’au deuxième trimestre, « l’inflation a atteint 9,8 % », révèle le rapport Perspectives de l’économie mondiale, actualisé en juillet dernier.

La hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie, les contraintes pesant sur l’offre dans de nombreux secteurs et un rééquilibrage de la demande en faveur des services ont fait augmenter l’inflation globale dans la plupart des pays.

L’inflation sous-jacente a également progressé, comme le montrent les différentes mesures de l’inflation hors alimentation et énergie, sous l’effet de la répercussion des tensions sur les coûts par le biais des chaînes d’approvisionnement et de la pénurie de main-d’œuvre, en particulier dans les pays avancés.

En moyenne, « la croissance des salaires n’a pas progressé au même rythme que l’inflation, aussi bien dans les pays avancés que dans les pays émergents et les pays en développement », constate les économistes de la Banque mondiale. Ce qui, selon eux, « a érodé le pouvoir d’achat des ménages ».

Bien que les anticipations d’inflation à long terme soient restées stables dans la plupart des grandes économies, elles ont commencé à augmenter selon certains indicateurs, y compris aux États-Unis.

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En réponse à des données entrantes, les banques centrales de grands pays avancés mettent fin plus résolument à leur soutien monétaire et augmentent les taux directeurs plus rapidement que prévu dans les Perspectives de l’économie mondiale d’avril 2022.

Les banques centrales de plusieurs pays émergents et pays en développement ont relevé « les taux d’intérêt plus énergiquement que ne l’avaient fait des pays avancés par le passé durant des cycles de resserrement », souligne le rapport.

La hausse concomitante du coût des emprunts à long terme, notamment « des taux hypothécaires et le durcissement des conditions financières mondiales ont provoqué des chutes précipitées du cours des actions qui ont pesé sur la croissance », détaillent les économistes.

Dans le même temps, « il a été mis fin aux programmes publics d’aide face à la Covid-19 », fait remarquer le rapport, non sans préciser que les flambées de Covid-19 et les restrictions sur les déplacements dans le cadre de la stratégie zéro-Covid « ont largement et gravement perturbé l’activité économique ».

Selon ledit rapport, le ralentissement économique de la Chine a par ailleurs déstabilisé davantage les chaînes d’approvisionnement mondiales.

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