Le ministre de l'Economie, Amadou Hott, a signé hier avec le représentant résident de la la Banque africaine de développement (Bad), Mohamed Cherif, une convention de financement relatif au programme de production alimentaire d'urgence, pour un montant, sous forme de prêt concessionnel de 120,947 millions d'euros soit 79, 329 milliards de francs CFA.
Ce prêt est le premier qui lance la mise en œuvre sur le terrain de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence (le lien envoie un courriel) de 1,5 milliard de dollars élaborée par la Banque pour faire face à la crise alimentaire qui menace l’Afrique du fait de la guerre russo-ukrainienne.
"Ce programme de production alimentaire d'urgence vise à atténuer les choc exogènes sur le plan financier, économique et social et à juguler la tendance haussière des productions céréalières observée ces dernières années, notamment en concentrant les efforts sur la mise à disposition des principaux intrants aux producteurs (semences et engrais en particulier)", a déclaré Amadou Hott, repris par Libération.
Amadou Hott et Cherif Bad
"La dépendance du Sénégal vis-à-vis de l’extérieur pour les produits de base et les denrées alimentaires, constitue un véritable goulot d’étranglement et pose la problématique de la souveraineté́ alimentaire du pays, accentuée par la guerre russo-ukrainienne", explique Mohamed Chérif, responsable pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Sénégal.
"Cette opération de la Banque vise à atténuer les chocs exogènes sur les plans financier, économique, social et climatique, et à maintenir la tendance haussière de la production céréalière observée ces dernières années, notamment en concentrant les efforts sur la disponibilité des principaux intrants auprès des producteurs (semences et engrais)", ajoute-t-il.