Une plainte annoncée contre TikTok au Sénégal

Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) a porté plainte mercredi contre le populaire réseau social TikTok l'accusant pour "non-respect de la législation du Sénégal sur les données personnelles notamment les enfants et mineurs."

Tiktok

L’application connue pour ses vidéos courtes, musicales ou parodiques, fait régulièrement l’objet de critiques au Sénégal où le RESTIC lui reproche son influence sur les mineurs. Ainsi, le RESTIC a-t-il annoncé une plainte contre le réseau social TikTok devant la Commission des Protection des Données Personnelles du Sénégal.

Ce, pour « non respect par le réseau social d’origine chinoise de la législation du Sénégal sur les données personnelles notamment les enfants et mineurs qui constituent une audience et une cible pour la société chinoise ». Les conseillers juridiques le RESTIC comptent « traîner en justice, la société Bytedance (officiellement enregistrée aux îles Caïmans) qui gère la plateforme TikTok pour stockage de contenus d’autrui dans des serveurs situes hors du territoire senegalais, des données qui peuvent être utilisées à d’autres fins, notamment aux fins d’espionnage ».

Le RESTIC veut contraindre TikTok à adapter ses contenus et ses algorithmes aux législations sénégalaises sur les enfants et mineurs, une protection effectives des données de citoyens contre toute utilisation à des fins autres que celles pour lesquelles leurs auteurs les ont publiées.

S’exprimant sur l’affaire Kopar Express, qui est dans des difficultés ces derniers temps, RESTIC demande aux autorités » l’élargissement des fondateurs de KOPPAR Express et un meilleur cadre législatif qui protège les entrepreneurs du digital et du numérique pour le développement de leur business modèle autour de l’innovation financière et technologique.

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En plus de cela, le RESTIC souligne que les Technologies de l’information et de la communication (Tic) avec les communications électroniques contribuent à hauteur de « 15% de notre PIB ».

« Les fintech contribuent à fluidifier les flux de transactions et contribuer à l’inclusion financière des populations. C’est donc un maillon essentiel pour notre économie », lit-on sur le document.

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