Le parquet a ouvert une information judiciaire après que la Dic a bouclé son enquête. Un juge d’instruction devrait être désigné à cet effet ce mercredi 1 juin 2022.
La machine judiciaire s’emballe dans l’affaire des 11 bébés morts calcinés suite à l’incendie survenu à la salle de néonatalogie de l’hôpital de Tivaouane.
Lire Aussi
C’est la raison pour laquelle que les deux infirmières qui ont été déférées hier ont bénéficié d’un retour de parquet.
C’est peut-être aujourd’hui que leur sort sera scellé : vont-elles être inculpées et placées sous mandat de dépôt ? Vont-elles être inculpées et laissées libres ou vont-elles être lavées de tout soupçon ? Réponse dans les prochaines heures.
La sage-femme Awa Diop et l’aide-infirmière Coumba Mbodj sont poursuivies pour délaissement d’enfants dans un lieu solitaire ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner et mise en danger de la vie d’autrui.
Les éléments de l’enquête ont révélé que les deux mises en cause devaient assurer la surveillance assidue au niveau de la salle de néonatalogie.
Elles ne s’y trouvaient pas quand la salle prenait feu. Mais elles ont soutenu qu’elles se trouvaient bien dans l’unité de néonatalogie.
D’ailleurs, l’une des infirmières a été conduite à la pédiatrie pour une reconstitution des faits.
Les deux médecins pédiatres et les deux sage-femmes sont libre pour le moment, mais ils ne sont pas encore édifiés sur leur sort.
Pour le moment, aucune charge pénale n’a été retenue pour le quarté. Informés de l’arrestation des deux infirmières, les agents sanitaires de l’hôpital ont convoqué aujourd’hui lundi une assemblée générale devant l’hôpital.
Ils promettent de se faire entendre, car pour eux, les infirmières n’ont pas causé l’incendie. A signaler que c’est hier dimanche 29 mai 2022 dans l’après-midi que les 11 nouveaux nés, -selon le bilan officiel-, ont été inhumés au cimetière Khalkhouss de Tivaouane.