Un succès à la fois symbolique et significatif pour des autorités militaires qui ont chassé en 2020 Ibrahima Boubacar Keïta qui n'avait pas su faire face à la propagation jihadiste et n’avait pas trouvé une solution à la crise sécuritaire et politique profonde. Cette victoire est d’autant plus retentissante qu'elle intervient après le divorce de Bamako d’avec Paris et le départ des troupes de la Minusma qui ont fini par décamper sous la contrainte.
La prise de Kidal par l’armée malienne est une bonne nouvelle à répéter et à dire partout.
Entrée Kidal
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La société privée Wagner qualifiée de mercenaire par la France, aura été beaucoup plus efficace. Le Mali continue de traverser une mauvaise passe mais cette nouvelle venue de Kidal, est fort apaisante. Qu’est-ce qu’il est profond le mal malien ! Oui, mais l’espoir fait vivre. Et beaucoup de Maliens espèrent leur salut dans la capacité de discernement d'une armée qui a souvent montré une figure repoussante tout au long de l’histoire de ce vaste pays de l’Afrique habitué des parenthèses dramatiques. Le Colonel Assimi Goïta et ses frères d’armes ont peut-être compris qu’on ne leur a pas délivré un blanc-seing pour agir à leur guise.
Les soutiens massifs d’aujourd’hui à leur cause, peuvent se transformer en dégoût et en fortes oppositions s’ils ne parviennent pas à utiliser à bon escient le crédit du moment, en posant des actes salutaires dépouillés de tous les déchets politiciens, écrivions-nous. Les militaires maliens se montrent jusqu’ici mesurés, peu bavards, la tête sur les épaules. Ils donnent l’impression d’avoir pris la pleine mesure de la gravité de la situation. Tant mieux pour eux. Les opinions sont tellement changeantes.
