« La reconquête de Kidal symbolise la souveraineté retrouvée du Mali sur l’ensemble de son territoire », salue l’Adema. Le plus vieux parti du pays « exhorte » même les autorités à « poursuivre leurs opérations » et « à désarmer sans condition toutes les entités non étatiques au Mali. »
Après la prise de Kidal par l’armée malienne et ses supplétifs russes de Wagner mardi 14 novembre, et le repli des combattants rebelles du CSP (Cadre stratégique permanent), les partis politiques réagissent. Dans leur grande majorité, ils se réjouissent de ce succès militaire et appellent à présent à la réconciliation nationale.
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La CNAS-Faso Here de Soumana Sako est « soulagée » par « l’entrée triomphale » de l’armée à Kidal et considère que les rebelles de « la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) et ses alliés jihadistes portent l’entière responsabilité du sang versé. »
Le RPM, le parti de feu l’ex-président IBK, « félicite les autorités militaires » et « encourage les autorités de transition à s’investir davantage pour le retour de l’administration, des services sociaux de base ainsi que des réfugiés et des déplacés. » Le RPM « reste convaincu que seuls le dialogue et la réconciliation nationale » « pourraient créer les conditions d’une sortie de crise définitive. »
L’ARP de Tiéman Hubert Coulibaly « félicite » les forces maliennes, appelle les rebelles à « déposer les armes et à privilégier le dialogue. » « Puisse cette occasion marquer le début d’une paix et d’une réconciliation durable », souhaite le Parena de Tiébilé Dramé, qui « demande au gouvernement de transition de travailler pour le retour des réfugiés et de renouer le dialogue avec les parties prenantes. » Dès mercredi soir, Moussa Mara de Yelema, Ismaël Sacko du PSDA (Appel du 9-Février) et Housseini Amion Guindo de la Codem réagissaient à la prise de Kidal.