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Une conversation fuitée entre Alassane Ouattara et Boubou Cissé secoue la toile

Une conversation présumée entre le Président Alassane Ouattara et l’ancien Premier ministre malien, proche du défunt Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a fuité sur les réseaux sociaux.
Ivory Coast President Alassane Ouattara and his supporters argue that a 2016 constitutional tweak allows him to seek a third
Ivory Coast President Alassane Ouattara and his supporters argue that a 2016 constitutional tweak allows him to seek a third

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Le parquet de la Commune 4 de Bamako a immédiatement annoncé avoir ouvert une enquête pour atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali.  

S’il n’y a pas d’éléments qui indiquent une tentative d’atteinte à la sûreté du Mali, les termes utilisés dans la conversation présumée sont souvent ironisants, voire offensants pour certains cadres de la junte.

La conversation est présentement décryptée par plusieurs analystes.

Tantôt la piste du montage à partir des échanges lors de la réunion de la CEDEAO (une bande audio avait aussi été éventée par Chris Yapi), tantôt celle de propos réels, sont avancés.

Notons que Boubou Cissé est hors du Mali depuis plusieurs mois. Dernier Premier ministre de IBK, il avait été arrêté par la junte, avant d’être libéré.

Il est resté populaire auprès des militants du RPM et est un sérieux prétendant au fauteuil présidentiel, au cas où une élection ouverte est organisée par la junte qui a réclamé cinq ans de transition, mais pourrait revoir sa position, si on s’en tient à son dernier communiqué où elle évoque la possibilité d’un chronogramme consensuel.

La Présidence ivoirienne et l’ancien Premier ministre malien n’ont pas encore réagi à cette fuite présumée.

Dans cet élément audio qui proviendrait d’une conversation téléphonique entre les deux personnalités, l’on les entend échanger sur les sanctions de la CEDEAO infligées au Mali. La conversation qui reste à être authentifiée tourne autour de l’incapacité de la junte au pouvoir à Bamako, à tenir face aux sanctions.

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