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A la tête de l’UA en février 2022, Macky Sall décline ses ambitions. «Certaines urgences vont s’imposer à notre agenda, notamment les questions sécuritaires, la gestion et le règlement pacifique des différends et les situations nées de la recrudescence des coups d’Etat sur le continent.» Pour lui, cette perspective devrait être un stimulant. «Cela ne devrait pas inhiber nos efforts d’initiatives, pour défendre les intérêts de notre continent», assure-t-il. Evidemment, les enjeux sont nombreux : la production de vaccins contre le Covid-19, la transition énergétique juste et équitable, la réforme de la gouvernance politique économique et financière mondiale, la rémunération des ressources minières et pétrolières. Pour lui, il faut «porter le plaidoyer pour que l’évaluation du risque d’investissements en Afrique reflète les risques réels et non sa perception, souvent exagérée, par les agents de notation». A ses yeux, cette représentation du continent «renchérit les primes d’assurance et les coûts de l’investissement dans nos pays».