Variole du singe : Des pays africains, aussi, touchés !

Les infections humaines par la variole du singe se multiplient à travers le monde.

Variole du singe (image d'illustration)

Avec plus de 250 cas déclarés dans une vingtaine de pays, dont en Afrique, depuis début mai, la variole du singe (monkeypox en anglais) fait craindre un nouvel épisode de pandémie. Rosamund Lewis, docteure au secrétariat de l’OMS, a précisé qu’il s’agissait de pays non-endémiques, c’est-à-dire des pays où la maladie n’est pas présente en temps normal. Au moins une dizaine de pays européens ainsi que l’Australie, le Canada et les Etats-Unis, des pays où sa présence est inhabituelle, ont fait état de cas de variole du singe. Elle est présente en temps normal, considérée comme « endémique », dans 11 pays d’Afrique. Mais malgré cette légère multiplication des cas, notamment en Europe, l’OMS se veut rassurante. Mais malgré cette légère multiplication des cas, notamment en Europe, l’OMS se veut rassurante. « La transmission du virus peut être stoppée dans les pays non endémiques », avait d’ailleurs affirmé lundi Maria Van Kerkhove, une haute responsable de l’OMS. Un optimisme relayé d’autant que l’organisation ne voit pas de signe d’une mutation du virus. « La maladie infectieuse n’a pas tendance à évoluer », a fait valoir l’OMS, relevant que ce virus présentait moins de mutations mais que le séquençage permettrait de mieux comprendre la récente flambée de nouvelles infections.

Des cas signalés en RCA, RDC, Nigéria et Cameroun

Des pays comme la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Nigéria et le Cameroun signalent des cas en ce moment et d’autres pays ont signalé des cas par le passé. Elle est présente en temps normal, considérée comme "endémique", dans 11 pays d'Afrique. S’agissant de la vaccination, l’OMS détenait des stocks de vaccins contre la variole, mais ceux-ci ont été mis au point il y a plus de 40 ans et devaient être revus. De nouvelles versions de vaccins étaient également disponibles, mais les stocks étaient limités et la production devait être augmentée si nécessaire. En attendant, l’agence onusienne note que l’épidémie pourrait être contenue grâce à l’isolement et à la recherche des contacts.

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