Un homme de 56 ans comparaissait dans une affaire de zoophilie et de maltraitance envers des chats. Il lui était reproché d’avoir violé un de ses chats et d’avoir laissé les autres vivre dans des conditions déplorables d’insalubrité et de malnutrition. Sous entendu, le prévenu est accusé d’avoir pratiqué la zoophilie avec une vieille chatte de 17 ans. Un acte « répugnant » auquel l’animal n’a pas survécu. En outre, il lui est aussi reproché de détenir 21 autres chats dans des conditions déplorables.
Zoophilie : un homme jugé pour avoir sodomisé à mort un chatte de 17 ans
Un individu de 56 ans comparaissait devant le tribunal pour des actes de cruauté envers des chats, notamment des faits de zoophilie ayant conduit à la mort de l’un d’eux.
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A la barre, le prévenu n’a cessé de nier les faits qui lui étaient reprochés et son avocat souligne la non-caractérisation des faits de zoophilie. L’homme est petit, cheveux longs et grisonnants rassemblés en un semblant de queue-de-cheval dans une velléité de masquer une méchante calvitie. Barbe assortie, lunettes, il bondit de son banc à l’appel de son nom pour se ruer à la barre.
D’une voix aiguë et nasillarde, il confirme au président son identité. « Monsieur, il vous est reproché d’avoir, entre le 1er et le 9 août 2022, infligé des sévices graves à l’encontre du chat Permafrost au niveau de son appareil génital », récite le président du tribunal de Lille. « On vous reproche aussi la détention d’animaux dans des conditions pouvant être cause de souffrance, en l’espèce 21 chats dans des endroits clos, insalubres, sans lumière et sans soins », poursuit-il. Sur les bancs des parties civiles, pas moins de huit associations sont présentes pour demander des comptes au prévenu.
Toute l’affaire part d’un coup de téléphone aux urgences vétérinaires, le 9 août 2022. A l’opératrice, un homme évoque l’éventration d’un chat qu’il a retrouvé avec les entrailles sorties de 15 centimètres. Le ministère public a requis dix mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans et l’interdiction définitive de détenir un animal. Délibéré le 28 septembre.
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