Kérosène et essence : "Pas de rupture de stock au Sénégal" [ministre]

Le Sénégal n’est pas en rupture d’approvisionnement, selon la ministre du Pétrole et des Energies.

sophie gladima

Le Sénégal n’est pas en rupture d’approvisionnement en hydrocarbures. C’est l’assurance de la ministre du Pétrole et des énergies, qui reconnait toutefois que la situation est très tendue. Pour Sophie Gladima, la situation est accentuée par la guerre en Ukraine.

«On ne sait pas d’ici quelques temps, mais à l’heure où nous parlons (Ndlr hier), des précautions ont été prises. C’est vrai, une compagnie avait commandé du produit, qui n’est finalement pas arrivé. Quelles sont les raisons ? Nous ne les connaissons pas. Malheu­reusement, S.M.C.A.D.Y a voulu alerter mais est allée trop loin par rapport à son alerte», juge-t-elle.

En effet, la Société de manutention de carburants aviation (S.M.C.A.D.Y) avait signalé que «pour des raisons d’indisponibilité de carburant aviation (kérosène) à l’AIBD, les opérations d’avitaillement des aéronefs ne pourront plus se poursuivre à compter du mercredi 20 avril 2022 et ce, pour une durée provisoire de deux semaines».

Son Directeur général, Baye Momar Kebé, avait demandé au Directeur général de l’AIBD «de prendre les dispositions nécessaires pour la diffusion d’un Notam relatif au sujet».

Justement, ce Notam va être levé et toutes les compagnies devraient pouvoir s’approvisionner au Sénégal, selon la ministre du Pétrole et des énergies. Elle annonce aussi qu’un bateau devrait arriver hier ou au plus tard aujourd’hui. Cette cargaison devrait pouvoir satisfaire les besoins d’ici l’arrivée de jet qui était prévue à partir du 22, ajoute-t-elle. Sur demande de l’Etat, la Société africaine de raffinage (Sar) va produire du jet après 3 ans d’arrêt. La Sar reprend donc ses activités le 30 avril prochain, annonce la ministre selon qui, il y aurait moins de tension.

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Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il y a du carburant, mais que c’est l’approvisionnement qui pose problème. Parce que, explique-t-elle, la Sar était à l’arrêt et les embouteillages n’ont pas facilité la tâche aux camions citernes vers les points de vente. Par rapport à l’essence pirogue, les acteurs ont pris l’engagement de déclasser le produit et le mettre à la disposition des pêcheurs, informe Sophie Gladima.

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