Le Cored traque les faux journalistes

Lors de l’inauguration du stade Abdoulaye Wade, le comédien Jaw Ketchup affichait ostentatoirement un badge estampillé « carte de presse ». Ce qui a suscité une indignation collective au sein de la profession.

Et hier, le Cored est montée au créneau pour dire que cette usurpation de fonction va cesser.

«Nous allons prendre les mesures nécessaires pour éradiquer ce fléau de l’usurpation de fonction », a martelé Mamadou Thior président du Cored.

L’exercice du métier de journaliste ou de technicien des médias et de la communication sera réservé aux professionnels détenteurs de la carte nationale de presse, au Sénégal, à partir du 1er juin prochain.

Le journaliste fait l’objet de plusieurs sanctions. En cas de blâme, il peut en effet ne plus prétendre à la carte nationale de presse. La carte peut lui être confisqué pour une durée limitée ou illimitée. Cela dépendra du degré de la faute commise, renseigne le Cored.

Le Cored a aussi corsé les critères pour bénéficier de l’aide à la presse. Pour être éligible au Fonds d’appui pour le développement de la presse (Fap), il faut au moins cinq contrats en bonne et due forme pour les journalistes et les techniciens. Il faut également que l’entreprise de presse se conforme à la législation sociale et fiscale.

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