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Les raisons de la poursuite de la grève des enseignants

L'échéancier de l'augmentation est la pomme de discorde entre les enseignants et l'Etat.
Enseignante sénégalaise en plein cours -illustration-
Enseignante sénégalaise en plein cours -illustration-

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La rencontre de ce samedi entre Gouvernement et enseignants n’a donc pas levé les motifs d’insatisfaction des syndicalistes par rapport à leur plateforme revendicative. 

Pourtant, les syndicalistes ont enregistré plusieurs propositions du gouvernement. L’Etat a mis sur la table des négociations 90 milliards de FCFA.

En lieu et place d'une augmentation globale avec une nouvelle rubrique, le gouvernement propose une revalorisation des lignes telles que le logement ou encore l'encadrement, pour avoir un impact général sur les agents du secteur de l'éducation. Ces mesures portent sur le régime indemnitaire suivant : la revalorisation de la prime scolaire au profit des instituteurs et instituteurs adjoints à 110% ; le relèvement de l'indemnité d'enseignement de 50% à 60% ; l'augmentation de l'indemnité de contrôle et d'encadrement à 100% ; l'augmentation de l'indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire, remplacé par l'indemnité de performance scolaire perçue par les professeurs d'enseignement secondaire "PES", les professeurs de l'enseignement moyen "PEM" et les professeurs de collège pour l'enseignement moyen général (PCEMG) à 100% ; la revalorisation de l'indemnité liée à la fonction dirigeante et la hausse conséquente du point d'indice de 5% passant de 51.43% à 56.43%.

N’empêche, l'Etat et les syndicats ne sont pas tombés d'accord sur leur application.

Les deux parties (gouvernement et syndicats d'enseignants) doivent néanmoins se retrouver encore ce jeudi afin de poursuivre les négociations. 

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