Pour l’opposition, dont la majorité a décliné l’invitation du Chef de l’Etat, elle estime qu’une telle décision pourrait être prise directement par le président via un décret, sans nécessiter un dialogue. C’est dans ce contexte que le ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération par ailleurs membre de la mouvance présidentielle a exprimé sa position sur les décisions à prendre.
Dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux et repris par nos confrères du journal Senego, le ministre a souligné l’importance de revenir aux fondamentaux de la République, respectant ainsi la constitution et ses institutions, pour surmonter la crise actuelle et renforcer la nation, la cohésion nationale et la paix.
Selon le ministre, la décision du Président de la République sur son troisième mandat est perçue comme un renforcement des principes fondamentaux républicains et de l’État de droit. Après concertation, la date de la présidentielle a été fixée pour le 2 juin 2024.
A cet effet, Doudou Ka a partagé trois recommandations principales :
- Valider la décision du Conseil Constitutionnel en continuant le processus électoral avec les 19 candidats retenus, en l’ouvrant si possible légalement ou par consensus politique.
- Fixer la date du premier tour de l’élection présidentielle entre le dimanche 05 mai et le dimanche 9 juin 2024.
- Poursuivre le processus d’apaisement du climat politique et social avec la libération de Ousmane Sonko, de Me Moussa Diop, et de Bassirou Diomaye Faye pour que la candidature de ce dernier soit conforme à l’esprit de la Constitution.