Macky Sall va « signer » la charte de la paix du Cudis

Le cadre unitaire de l'islam et la plateforme Jammi Rewmi de la société civile ont été reçus, hier, lundi 29 novembre, au palais de la République par le chef de l'Etat.

Le président Macky Sall a reçu le Cudis au Palais (1)

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Au cours de leur audience avec le chef de l’Etat, les membres du Cudis et de Jammi Rewmi lui ont fait part du garant du bon fonctionnement des institutions de la République des inquiétudes de certains acteurs politiques surtout de l'opposition». Selon les services de la Présidence, «Macky Sall les a écouté et rassuré de sa volonté de soutenir le processus de mise en place d'un code de conduite des acteurs politiques en direction des élections à venir». Quid de la charte de la paix ? Macky a promis que sa coalition BBY la signera pour contribuer à la paix.

Macky ouvert à une amnistie de Karim et Khalifa Sall

Lors des discussions, le Président Sall a fait savoir aux membres du Cudis qu’il est prêt à discuter de la réhabilitation de Karim Wade et Khalifa Sall qui ont perdu leurs droits civiques. A rappeler que le chef de l’Etat avait envisagé de leur accorder une amnistie générale après la présidentielle de 2019, s’il était réélu. Macky Sall est même prêt à discuter sur un calendrier. Selon un membre du Cudis joint par le journal, il y a de bonnes perspectives et qu’ils ont bon espoir que les gens vont aller au moins à des discussions

Convocation de Barth’: Macky se dédouane

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Le chef de l’Etat s’est également prononcé sur la convocation de Barthélémy Dias pour son procès en appel dans l’affaire Ndiaga Diouf tué en 2011 devant les locaux de la mairie de Mermoz-Sacré-Coeur. Macky Sall s’est lavé à grande eau des accusations de l’opposition le soupçonnant de liquider ses adversaires politiques. Sur la convocation de Barthélémy Dias, il parle de coïncidence malheureuse. D’après L’OBS, il a signifié aux membres du Cudis c’est quand il y a des grabuges qu’il apprend souvent dans la presse la convocation de certains leaders politiques par la justice. Et pour le cas du maire de Mermoz Sacré-Cœur, c’est quand il y a eu des appels qu’il a su que le juge avait appelé le dossier. D’ailleurs, a-t-il fait savoir à ses hôtes, si on lui avait demandé son avis sur ce dossier, il aurait recommandé d’attendre après les élections locales du 23 janvier pour le réactiver.

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