Affaire Sweet Beauty : le procureur requiert la condamnation contre Yérim Seck

Evoqué hier, mercredi 24 avril 2024, au Tribunal de grande instance de Dakar le jugement le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l'ex-capitaine Touré a été renvoyé au 8 mai prochain.

Le journaliste Cheikh Yérim Seck

Prévu hier, mercredi 24 avril 2024 devant le tribunal correctionnel de Dakar, l'affaire qui oppose le journaliste Cheikh Yerim Seck, Xavier Pryen, Directeur général des Éditions Harmattan à l'ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été finalement plaidée. Pour rappel, Seydina Touré (ex capitaine) de la gendarmerie poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour les faits de diffamation. Dans un livre, le journaliste a, en effet, fait des accusations contre Seydina Oumar Touré dans l’affaire Sweet Beauty.

Seydina Oumar Touré, partie civile dans cette affaire, a été bien représenté par son conseil Me Seyba Danfakha. Cet avocat a réclamé pour le compte du capitaine Touré la somme de 50 millions pour toutes causes de préjudice confondues à Cheikh Yerim Seck et à Xavier Pryen. Me Danfakha a aussi demandé au tribunal de déclarer la maison d'édition L’Harmattan comme civilement responsable au paiement dudit montant. Outre cette requête, l'avocat a aussi demandé au tribunal d'assortir sa décision de la contrainte par corps au maximum et d'ordonner la publication du jugement dans les quotidiens ci-après : (Les Échos, L'As, L'observateur, Leral, Seneweb, Walfadjri Le Soleil, le tout aux frais des requis sous astreinte de 1 million F Cfa par jour de retard à compter du huitième jour suivant la signification du jugement).

Le procureur a, pour sa part, requis l'application de la loi pénale contre les prévenus Cheikh Yerim Seck et Xavier Pryen. Après les débats, le tribunal a fixé le délibéré pour le 8 mai prochain.

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Cette affaire, il faut le rappeler, fait suite à la publication du livre de Cheikh Yerim Seck intitulé "Macky Sall face à l'histoire". Dans cet ouvrage, notamment à la page 187, Cheikh Yerim Seck, selon capitaine Touré, relatait des propos manifestement diffamatoires à son encontre. "Le capitaine Touré, qui accuse ses anciens, n'a pas dit ce dont on l'accuse et qui est la vraie raison de sa fugue et de ses sorties médiatiques intempestives, lesquelles trahissent un manque criard de sérénité et de tranquillité d'esprit. Sur la base d'enquêtes recoupées, il est permis d'écrire sans risque de se tromper que l'officier est incriminé pour avoir scanné et envoyé par WhatsApp à Ousmane Sonko une copie de la plainte d'Adji Sarr qu'il a été le premier à recevoir, mais aussi pour avoir poussé ladite plaignante à prendre un avocat qui lui a tiré les vers du nez pour informer la personne visée par la plainte", lit-on dans ce passage.

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