Au menu des discussions, les coups d’État, les changements anticonstitutionnels et les conflits. Avec la crise migratoire et le changement climatique, les questions de santé sont bien évidemment inscrites à l'agenda des débats.
Le 37e sommet de l’Union africaine s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Une trentaine de présidents et de chefs de gouvernement sont présents dans la capitale éthiopienne. Les questions de santé restent au cœur des préoccupations.
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« Nous sommes bien sûr conscients de certains problèmes financiers à travers le monde, notamment en Afrique, mais nous pensons que nous devons continuer à donner la priorité au secteur dit social, à la santé et à l'éducation », a déclaré José Manuel Barroso, l’ancien président de la Commission Européenne.
Il poursuit : « l’Union africaine a défini une voie et une stratégie très claires pour cela et je pense qu’elle est largement partagée par les dirigeants africains. Ils doivent donner la priorité à ces secteurs », poursuit-il.
Il y a quelques semaines, une campagne historique contre le paludisme a été lancée au Cameroun. Le pays est désormais le premier au monde à appliquer la vaccination systématique des enfants, en dehors des essais cliniques, contre la maladie transmise par les moustiques.
"Nous avons vu qu’il existe encore beaucoup d’injustice en termes de répartition des ressources pour la vaccination dans le monde. Dans dix ans, les capacités de fabrication seront plus grandes qu’auparavant". Le paludisme tue plus de 600 000 personnes chaque année à travers le monde, et 95 % de ces cas se situent en Afrique. Les victimes sont pour la plupart des enfants âgés de moins de 5 ans.