Le boycott de cet examen est décrété en réaction du non-respect des engagements de l’Etat envers des syndicats de l’enseignement. Toutefois, les épreuves physiques du baccalauréat ne sont pas définitivement compromises. Le ministère de l’enseignement peut décaler le calendrier cette session d’une semaine.
Le ministère des Finances et du Budget a opéré une fiscalisation des revalorisations récemment obtenues par les syndicats de l’enseignement. Le ministre des finances promet le paiement du différentiel noté sur les bulletins de salaire d’ici la fin de la semaine. Les enseignants, de leur côté, disent attendre l’effectivité de la correction du paiement des indemnités pour reprendre les classes.
Le boycott des épreuves physiques du baccalauréat est aussi une manière de permettre aux parties de trouver un consensus sur les négociations toujours en cours.
Après une crise scolaire de plus de quatre mois arrêtée de justesse par la signature d'un protocole d'accords entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, le 26 février 2022, l'école est plongée à nouveau dans des perturbations inquiétantes qui menacent les évaluations de fin d'année et les examens.
La cause : l’application de l’impôt à plus de 45% des montants négociés pour l’augmentation des salaires. En effet, les enseignants reprochent au gouvernement le non-respect de l’accord de non-imposition des montants négociés pour lequel le gouvernement s’était librement engagé.
Pourtant, au sortir de la table de négociations, tous les acteurs et observateurs avaient salué le caractère inédit et historique de ces accords eu égard à l’importance de l’enveloppe budgétaire à mobiliser dans le cadre de la loi de finance rectificative.