Les affaissement de bâtiments s'enchainent. Après les récents effondrements à Ouakam et à Rufisque, un drame similaire a eu lieu à l’usine Batiplus sise Buntu Pikine en banlieue dakaroise. Deux employés (des journaliers) Sall et Diédhiou ont été surpris, puis happés en pleine séance de prières par la grande Faucheuse.
Deux journaliers de l’usine Batiplus sise à Buntu Pikine (banlieue dakaroise) ont été écrasés sous de lourdes planches alors qu'ils étaient en pleine prière de Géwé.
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Ils accomplissaient la prière du Guéwé et…
D'après le récit de Les Echos, après avoir accompli la dernière prière de la soirée (Guéwé), Sall, Diédhiou et leurs collègues de l’usine restent assis à même la natte, sortent leurs chapelets et se mettent à sacrifier au rituel d’invocation des noms d’Allah communément appelé "Zikru Allah". Tandis que d’autres s’en donnent à cœur joie avec leurs doigts de la main et prononcent des invocations incantatoires. Ils crachotent ensuite dans la paume de leurs mains et se les passent sur le visage et le reste du corps.
Et pendant qu’ils s’y mettent, de lourdes planches – entreposées à côté - cèdent brusquement et atterrissent sur eux. Ce fut alors le sauve-qui-peut. Certains réussissent alors à se dégager à temps lorsqu’ils ont perçu le craquement ayant précédé la chute brutale des planches en question sur les employés de l’entreprise. Tandis que les nommés Sall et Diédhiou – moins chanceux – se retrouvent coincés sous les planches. Occasionnant chez eux de graves blessures corporelles et crâniennes.
L’un décède sur place, le second succombe à l’hôpital
Sall est décédé sur le coup. Il a eu la tête littéralement fracassée et des fractures au niveau des jambes. Tandis que son collègue de l’usine nommé Diédhiou extirpé en catastrophe des lourdes planches sera évacué d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar pour des soins. Mais, à peine arrivé au centre hospitalier, il succombe, à son tour, à ses blessures.
Alertés, les éléments du commissariat d’arrondissement de Pikine ont effectué les constatations d’usage sur les lieux du double drame,. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances des faits. Les deux défunts travaillaient sous le régime journalier à l’usine Batiplus.