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Clinique de la Madeleine : Le pédiatre, l’infirmière et la nurse libérés

Arrêtés pour négligence ayant entraîné la mort d'un nouveau-né, la nurse Adja Seynabou Diallo, le pédiatre Hussein Joubaily et l’infirmière de la clinique de la Madeleine ont bénéficié d’une liberté provisoire.
Clinique de la Madeleine
Clinique de la Madeleine

Du nouveau dans l’affaire du bébé décédé à la Clinique de la Madeleine, suite à une exposition prolongée à des rayons UV. La nurse Adja Seynabou Diallo, le pédiatre Hussein Joubaily et l’infirmière ont bénéficié d’une liberté provisoire après leur audition dans le fond. Placés sous mandat de dépôt depuis le 13 octobre dernier, ils ont été libérés vendredi passé par le juge 8e cabinet, rapporte Les Echos.

Le Directeur de la clinique Aidibé a été placé sous contrôle judiciaire.

S’ils ont été libérés, c’est grâce aux nouveaux faits suite à une nouvelle autopsie effectuée par le laboratoire français Cerba, requis pour analyser des morceaux de la peau du bébé. Le Labo a révélé dans ses conclusions « une suspicion d’épidermolyse bulleuse ». Une maladie génétique qui entraîne une perte de la peau.

L’examen microscopique, d’après le Labo Cerba, qui travaille avec des labos de renommée, comme Pasteur, révèle la « présence de rares éléments inflammables au niveau du derme superficiel ». Ce qui écarte la thèse d’une brûlure ou d’incendie.

Selon des professionnels de la santé, la maladie dont souffre l’enfant est une anomalie génétique. Et, si jamais les parents du bébé contestent les résultats du labo ou s’ils pensent que le fragment de peau examiné n’est pas celui de leur enfant, ils pourront faire un test. Qui renseignent que le laboratoire pourrait faire un test Adn à leur demande.

La famille du bébé a contesté ces résultats et indexe une velléité «de faire diversion, à travers des pratiques occultes, blasphématoires et ignobles pour uniquement sauver des intérêts commerciaux sans respect de la dignité humaine».

L’autopsie réalisée à l’hôpital Le Dantec avait parlé de «mort à la suite de brûlures étendues avec asphyxie secondaire à une surchauffe et un confinement prolongé».

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