On en sait un peu plus sur le meurtre perpétré dans les abattoirs de la SOGAS. Interrogé sur procès-verbal, Abdou Mbaye a reconnu en être l'auteur. D'après son récit macabre, « Waaw man maako ray » (c’est moi qui l’ai tué). Toutefois, il a justifié son acte criminel en accusant la victime de courtiser sa femme. Abdoul Mbaye a confié aux enquêteurs avoir vu Amadou Diaw en compagnie de son épouse.
L'arme du crime introuvable
Le mis en cause et le défunt ont eu plusieurs fois dans le passé à se crêper le chignon dans leur lieu de travail devant des collègues. Qui devront défiler aujourd’hui sur convocation devant les enquêteurs pour apporter en détail leurs versions des faits. Une reconstitution desdits faits est prévue incessamment avec le concours des éléments d’autres commissariats et ceux de la police technique et scientifique. L’arme du crime reste introuvable.
Le présumé meurtrier Abdou Mb a été intercepté dans sa cavale au Campement Nguékhokh, situé dans le département de Mbour, grâce au système de géolocalisation par les agents de terrain du commissariat d’arrondissement de Pikine de la banlieue dakaroise. Ces derniers avaient engagé une vaste chasse à l’homme contre le fugitif ; une traque au meurtrier en fuite qui a été appuyée par d’autres unités des forces de défense et de sécurité. Il est placé en garde à vue à la police de Pikine.