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Jugé pour avoir tiré sur plusieurs nervis du Parti démocratique sénégalais (PDS) qui attaquaient sa mairie, et pour avoir tué un jeune homme du nom de Ndiaga Diouf, Barthélémy Dias a été condamné en première instance à deux ans de prison, dont six mois fermes, qu’il a déjà purgés.
Dans son jugement rendu le 16 février 2017, le tribunal de grande instance de Dakar le déclare coupable de « coups mortels », de « coups et blessures volontaires » et de « détention d’armes sans autorisation administrative ».
Macky Sall, ancien candidat à la Présidence de la République qui avait tenu au domicile de Dias-père, comme sur les plateaux de télé des propos en manière de soutien en faveur de Barthélémy Dias. Mieux, il avait sélectionné plus tard Dias-fils comme candidat-député, lequel siégea au Bureau de l’Assemblée Nationale pratiquement durant tout le mandat.
Que risque Barth’?
D’après des avocats, même si sa peine de 6 mois ferme en première instance est confirmée, Barthélémy Dias ne perdra pas ses droits civiques. En clair, une confirmation de sa peine ne sera pas un frein à sa candidature à la mairie de Dakar. Car Barth’ n’est pas condamné à une peine criminelle, ni n’a comparu devant une chambre criminelle.
Une position que dément catégoriquement Pape Konaré Diaité qui parle de « manipulation » de l’opinion publique et de la justice, en insinuant qu’une éventuelle condamnation de Barthélemy Dias par la cour d’appel n’aurait aucune incidence négative sur sa candidature à la mairie de Dakar.
Cette tentative de manipulation est inacceptable, sinon Barthelemy n’aurait pas eu recours à la cour d’appel », précise-t-il. Avant de souligner que la décision en première instance est entachée d’illégalité.