Mali : le Sénégalais retenu en otage est décédé

Au Mali, un ressortissant sénégalais du nom de Amidou Soumaré, retenu otage, est décédé d’une maladie, a annoncé ce lundi 23 octobre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, son acronyme arabe), lié à al-Qaïda.

Islamist militants kidnap around 50 women in Burkina Faso (FreedomOnline)

Au Mali, dix jours après avoir annoncé le décès d’un de ses otages, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, son acronyme arabe), lié à al-Qaïda, se rétracte. Le Jnim avait fait part de la mort de Drissa Sanogo, préfet de Gourma-Rharous (région de Tombouctou), retenu en otage depuis mai 2020.

Le groupe jihadiste s’est finalement rétracté ce lundi après-midi, assurant qu’il s’agissait d’une erreur et a présenté ses excuses à la famille. Le Jnim ajoute qu’il s’agit en fait d’un ressortissant sénégalais, Amidou Soumaré, également retenu otage, qui est décédé d’une maladie.

Le Jnim enlève régulièrement des notabilités locales dans les zones qu'il contrôle, imams ou chefs de villages par exemple, mais aussi des personnes symbolisant à leurs yeux l'État malien ou les valeurs occidentales : instituteurs, préfets, militaires, journalistes ou travailleurs humanitaires.

Plusieurs dizaines d'otages maliens

Avec ces enlèvements, l'objectif des jihadistes est d'entretenir la peur et d'assoir leur domination, mais aussi de négocier des contreparties : argent (selon des sources proches des milieux de négociation, un otage malien se négocierait généralement autour d'un à deux millions de FCFA) et libération de prisonniers notamment, ou encore la reconnaissance de certains actes posés par les groupes jihadistes dans les villages qu'ils contrôlent, comme la nomination de kadis chargés de rendre la justice islamique. Plusieurs dizaines d'otages maliens sont actuellement détenus sans qu'on connaisse leur nombre exact.

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Le Jnim et al-Qaïda sont en difficulté face à leurs rivaux de l'État islamique au Sahel. En un peu plus d'un an, l'EIS a clairement pris l'ascendant dans le nord-est du Mali et dans la zone des trois frontières Mali-Niger-Burkina. Des difficultés qui peuvent également expliquer une certaine ouverture aux négociations.

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