Macabre découverte à Mboro. Une jeune maman a accouché dans les toilettes familiales avant de jeter son bébé dans une benne à ordures. La fille adolescente, élève en classe de 4e ne voulait pas du bébé au motif que son petit-ami qui l’a enceintée l’a trahie.
Quand elle a annoncé la nouvelle de sa grossesse à son amant, ce dernier lui a demandé d’avorter.. Ce que A. Ndoye n’a pas accepté. Elle a décidé de garder l’enfant sans aucun accompagnement de P. Guèye, son amant qui l’a abandonnée durant toute la grossesse.
Pis, son copain s’est marié avec une autre femme, deux mois après mis enceinte sa petite-amie. Se sentant trahie, la jeune femme commence à sentir le besoin de se débarrasser du bébé. Elle a réussi à cacher sa grossesse à ses parents jusqu’à terme.
Ce jour, quand elle a commencé à ressentir des contractions, elle s’est rendue dans les toilettes, munie d’un couteau. Elle y a accouché seule avant de décapiter le nouveau-né. Après son acte, elle a emballé les morceaux (humains) dans un sachet en plastique pour le jeter dans une poubelle.
Les traces de sang vont alerter les membres de la famille. Inquiète, sa tante fait appel à une sage-femme. Le verdict est sans appel : la fille a récemment accouché. Les membres de la famille se lancent alors à la recherche du nouveau-né. Ils seront orientés par un voisin qui déclare avoir vu A. Ndoye jeter un sachet en plastique dans les ordures. L’horreur sera découverte à l’endroit indiqué.
Elle sera arrêtée et placée sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès pour infanticide. Elle a été jugée hier lundi 15 mai 2029 par la chambre criminelle de Thiès.
À la barre, la mise en cause a repris cette version de l’histoire qu’elle a servie durant toute l’instruction du dossier. P. Guèye a contesté celle-ci : « Quelques jours après qu’elle m’a annoncé sa grossesse, j’essayais de la joindre au téléphone, mais elle était devenue injoignable. Je n’avais plus de ses nouvelles jusqu’au jour de son accouchement. Son acte m’a surpris. Si elle répondait à mes appels, on n’en arriverait pas là. Je ne suis pas responsable de ses actes. »
Le procureur de la République a requis 10 ans de réclusion criminelle. A. Ndoye sera condamnée à 7 ans de réclusion criminelle.