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Des statistiques des boutiques de droit de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) ont été rendues publiques. Elles révèlent plusieurs cas de violences économiques, violences physiques, entre autres, envers les femmes.
Selon la coordinatrice de la boutique de droits de Pikine, Ndèye Madjiguéne Sarr, « 1 804 cas ont été enregistrés en 2021. « Ces actrices font face à une inapplication des droits juridiques acquis. Il y a les divergences entre la législation nationale et les instruments internationaux empêchant les femmes de jouir pleinement de leurs droits et une méconnaissance et la non-information des femmes de leurs droits », déplore-t-elle.
Et de poursuivre : «Si la reconnaissance des droits ne s’accompagne pas de jouissance effective c’est parce que les gouvernements ne sont pas suffisamment déterminés à les promouvoir et à les protéger qu’ils n’informent ni les femmes, ni les hommes à ce sujet.