Sauf à être né de la dernière pluie, vous avez peut-être pris la route ce mercredi matin et maudit le trafic particulièrement dense ? La pluie a occasionné de très grands embouteillages qui sont toujours plus importants quand il pleut. De la banlieue en passant par Patte d'Oie, la VDN, jusqu'au centre-ville, il y avait des embouteillages monstres. Les piétons eux furent obligés de se déchausser et de marcher pieds nus dans les eaux rougeâtres. Comment expliquer ces embouteillages quand il pleut à Dakar.
La pluie ne cause pas seulement des inondations. Elle semble rimer avec embouteillages. Pourquoi il y des bouchons quand il pleut à Dakar. Comment l'expliquer ?
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Faute de chiffres, les spécialistes avancent des hypothèses. « Quand il pleut, il n'y a davantage d'accidents. De nombreux conducteurs n'adaptent pas leur vitesse et ne respectent pas les distances de sécurité. Sur des tronçons proches de la saturation, il suffit, sous la pluie, de brusques coups de frein, d'un banal accrochage, voire d'une panne, pour provoquer des ralentissements puis des bouchons, par un effet d'accordéon. Sans parler de « l'effet cinéma », lié à la curiosité des automobilistes », considèrent-ils.
Ils expliquent que, pour ce qui est des autoroutes, il faut tenir compte de trois paramètres : la vitesse, l'espace et la psychologie du conducteur. "La pluie incite à ralentir parce que la visibilité diminue et que les risques de perdre le contrôle du véhicule augmentent. La probabilité qu'un bouchon se forme est plus élevée, d'autant que le risque qu'un accident se produise est également plus important. Et lorsqu'un bouchon se forme, la prudence forcée des conducteurs fait que l'espace entre chaque voiture est plus grand que par temps sec."
Les bouchons coûtent par ailleurs plus de 100 milliards de FCFA par an à la ville de Dakar. Il urge donc de développer rapidement des solutions efficaces pour lutter contre les embouteillages à Dakar.