Après une suspension, les débats de l’affaire Ousmane Sonko - Mame Mbaye Niang ont repris à la Cour d’appel de Dakar. Les plaidoiries ont démarré.
Prévu ce lundi 8 mai 2023, le procès en appel de Ousmane Sonko, jugé pour diffamation, est en cours.
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La composition de la Cour devrait changer. En effet, renseigne Les Echos, le président de la Cour d’appel Amady Diouf, qui avait prononcé le premier renvoi, devrait céder sa place au secrétaire général de la juridiction. Aux dernières nouvelles, c’est ce schéma qui avait été retenu. Un motif suffisant de renvoi. En c
Amady Diouf était jusqu’à sa nomination à la tête de la Cour d’appel, procureur de la République. Il avait corsé les charges contre Ousmane Sonko dans son différend avec Mame Mbaye Niang et représenté le ministère public dans l’affaire de viol et menaces de mort opposant le président de Pastef à Adji Sarr.
Les avocats ne voyaient pas d’un bon œil qu’il préside le procès en appel de leur client. La défense de Ousmane Sonko a donc eu gain de cause avec ce changement de juge.
Dans l’affaire Sweet beauté, c’est encore lui qui a fait le réquisitoire définitif demandant que Sonko soit renvoyé devant la chambre criminelle. Ces deux actes font, de l'avis du journaliste Daouda Mine, ne peut, en aucun cas, participer aux jugements de ces 2 affaires.
"Et en magistrat averti, il n’ignore pas les dispositions du code de procédure pénale et sait que les excellents avocats d’Ousmane Sonko vont, sur la base de l’article 650 du code de procédure pénale, pouvoir le récuser de bon droit au cas où il voudrait présider ou participer à ces audiences", disait le chroniqueur judiciaire.