3,9 millions de dollars Us (plus de 2 milliards F Cfa) : c’est le montant du financement que l’Allemagne vient d’octroyer à l’Unicef pour accélérer la vaccination contre le Covid-19 au Sénégal.
Le Sénégal a obtenu un financement de 3,9 millions de dollars (plus de 2,5 milliards FCFA) de la part de l’Allemagne pour accélérer la vaccination contre le Covid-19.
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Dans un document, l’agence onusienne renseigne que ce financement octroyé par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères permettra à l’Unicef de soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre de sa stratégie de vaccination contre le Covid-19 au Sénégal.
Il est précisé que les nouvelles orientations s’articulent autour du renforcement de l’offre de service de vaccination de routine, ainsi que l’intensification de la communication et de l’engagement communautaire pour favoriser la demande de vaccination, de la promotion de la vaccination des personnes les plus vulnérables et de périodes d’accélération en cas d’alerte.
Dans le document, M. Theodor Proffe, chargé d’Affaires de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal, soutient que renforcer la connaissance des Sénégalais sur l’effet salvateur d’une vaccination et sauver la vie de nombreuses adultes et enfants par des vaccinations sont au cœur de notre coopération avec l’Unicef et le gouvernement sénégalais.
Dans les détails, l’Unicef fait savoir qu’au Sénégal, le financement allemand permettra de renforcer le système de santé pour assurer l’accélération de la vaccination contre le Covid-19. Il s’agira, précise-t-elle, « de renforcer les capacités nationales pour le stockage approprié des vaccins et des consommables au niveau central et opérationnel, avec la mise aux normes des dépôts régionaux de vaccination, les capacités matérielles et logistiques pour la mise en œuvre des activités de vaccination contre le Covid-19, ainsi que la vaccination de routine, de soutenir la génération de la demande en faveur de la vaccination contre le Covid-19, à l’image des autres antigènes, par le biais de l’engagement des chefs traditionnels et religieux, des mobilisateurs communautaires volontaires, des médias et des jeunes »
. Il est, dans la même dynamique, prévu «d’améliorer la gestion sécurisée des déchets biomédicaux, avec des incinérateurs modernes respectant les normes de sauvegarde environnementale».