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Les populations du village de Ndiobène Mbatar se sont réveillées dans la tristesse. L’imam de la mosquée, Dame Niang, a été retrouvé pendu du haut du minaret. Le motif de son suicide n’a pas été dévoilé. Dame a mis fin à ses jours à l’aide d’un turban qu’il avait attaché sur le minaret. Il s’est service d’une échelle laissée sur place par les maçons qui procédaient à des réfections dans la mosquée. Il s’est servi du turban avec lequel il se couvrait la tête pour se pendre. Il est mort d’une « strangulation mécanique», selon le rapport d’autopsie. Agé de 60 ans, l’imam laisse derrière lui 3 épouses. Il a été inhumé ce samedi.
Alors que l’on n’a pas encore fini d’élucider sur cette affaire macabre, un autre cas de suicide a été signalé au quartier Grand Louga. Un émigré nommé M. Lô, âgé de 30 ans, s’est donné la mort par pendaison dans sa chambre. Le corps sans vie, a été retrouvé attaché à une corde au plafond de sa chambre. La dépouille est déposée à l’hôpital pour autopsie.
Pendant que les spéculations se multipliaient sur ces deux cas de suicide, un autre accident s’est signalé dans la commune de Ndiagne (arrondisement de Coki, dép. Louga). Un bus qui assurait la desserte Ndiagne-Dakar a pris feu vers 16 heures à l'arrêt du village religieux de Guet Ardo. Il n’y a aucune perte en vies humaines mais les dégâts matériels sont énormes : les bagages des passagers ainsi que le bus ont été entièrement calcinés. Un court-circuit serait à l'origine de cet incident. La gendarmerie de Koki a ouvert une enquête.