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Athlétisme : les transgenres exclus des épreuves féminines

Désormais, quel que soit leur taux de testostérone, les femmes transgenres ne pourront plus participer aux épreuves féminines d'athlétisme, a annoncé le président de la Fédération internationale d'athlétisme, Sebastian Coe, jeudi.
Caster Semenya celebrates after winning the women's 800 meters in Doha, Qatar in 2019.
Caster Semenya celebrates after winning the women's 800 meters in Doha, Qatar in 2019.

« Nous ne pouvons pas, en toute conscience, laisser nos règlements sur les transgenres tels qu'ils étaient à raison de 5 nanomoles par litre (de sang, ndlr) depuis au moins un an, alors que nous n'étions pas sûrs de l'impact d'une telle mesure sur toutes nos disciplines. Nous avons besoin d'en savoir plus dès maintenant. Le Conseil a donc décidé d'exclure les athlètes transgenres, masculins ou féminins, ayant subi une puberté masculine, des compétitions féminines de classement mondial à partir du 31 mars de cette année » a déclaré le patron de l’athlétisme mondial.

L’instance a durci son règlement pour les athlètes intersexes. Ils/elles doivent désormais maintenir leur taux de testostérone en dessous de 2,5 nmol/L pendant 24 mois, au lieu de 5 nmol/L pendant 6 mois.

Ces athlètes sont donc exclus des championnats du monde de Budapest qui sont prévus en août, mais ils pourront participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024.

Contrairement à 2018, les règles s'appliquent désormais à toutes les disciplines et non plus seulement aux courses allant du 400 m au mile (1 610 m).

Pour rappel, le Comité international olympique (CIO) avait demandé aux fédérations sportives, en novembre 2021, de définir leurs propres critères afin de permettre aux personnes transgenres et intersexuées de prendre part à des compétitions de haut niveau.

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