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DROIT DE REPONSE

M. le Rédacteur en Chef, sur votre site vous avez repris un article du journal Libération de ce mercredi 11 juin 2025, titré : “Greentech contre Greentech Sénégal : Le partenariat vire à l’affrontement judiciaire" sans me demander ma version. A la suite de cette publication, je fais valoir mon droit de réponse pour donner ma part de vérité :

Affaire GreenTech Sénégal : Quand Jean-Yves Berthon tente d’étouffer un scandale d’exploitation

Depuis plusieurs mois, 80 jeunes Sénégalais se battent pour obtenir réparation après avoir été recrutés, puis abandonnés sans rémunération, par la filiale sénégalaise du groupe français GreenTech. Cette filiale est détenue à plus de 70 % par le groupe international GreenTech, basé à Clermont-Ferrand, en France.

Ces jeunes ont cru à un projet structurant, porteur d’emploi et d’espoir. Ils ont travaillé durant près de huit mois sans percevoir le moindre salaire, exploités dans leur propre pays par un groupe étranger venu faire fortune sur le dos de la jeunesse africaine.

Face à cette injustice, Hapsatou Sy, animatrice, entrepreneure et femme d’engagement, a pris position. Aux côtés de ces jeunes, elle défend depuis des mois leurs droits bafoués. Plutôt que d’assumer ses responsabilités, Jean-Yves Berthon, dirigeant du groupe GreenTech, a lancé une vaste contre-offensive médiatique : à coups de millions de francs CFA, il tente d’imposer sa version des faits, multipliant les campagnes de désinformation, jusqu’à nier l’existence des salariés qu’il a pourtant validés lui-même par écrit. Ce mépris est inacceptable.

Plus grave encore : Jean-Yves Berthon n’a pas seulement tenté de détourner l’objet social du projet, mais aussi le terrain affecté par l’État sénégalais dans le cadre de ce projet d’intérêt public. Son objectif était clair : réaffecter ce terrain stratégique à l’une de ses autres activités commerciales, laissant sur le carreau les salariés non payés, tout en augmentant artificiellement la valeur des actifs de sa société française.

Hapsatou Sy a catégoriquement refusé ce détournement, fidèle aux engagements initiaux qui plaçaient la jeunesse sénégalaise au cœur du projet.

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